TOUSSAINT Les animaux aussi ont droit à un lieu de repos !
Le jour de la Commémoration des défunts (le 2 novembre, au lendemain de la Toussaint) approche à grands pas. Chacun s'apprête à aller fleurir les tombes de leurs proches, famille ou amis, dans les cimetières. D'autres se dirigeront à Monteils, petite commune gardoise, qui a sur ses terres le seul cimetière pour animaux du département.
Ils s’appelaient Médor, Pépette, Olivia, Wendy, Poupette... Tous ont trépassé, abandonnant leurs maîtres à leur tristesse. Si l'idée leur est venue d'enterrer leur animal de compagnie chéri dans leur jardin, histoire de les garder auprès d'eux, elle a très vite été écartée puisqu'il faut le savoir, la loi l'interdit pour des raisons sanitaires. Jeter leur toutou ou minou adoré dans une poubelle, n'y pensez même pas. "Pour beaucoup de propriétaires qui ont parfois plus d'estime pour leur animal que pour leur époux ou épouse" exagère amusé Éric Flament, gérant du cimetière animalier régional. Alors ils font appel à ses services car depuis 1990, ce cimetière offre un lieu de repos pour les bêtes et de recueillement pour leurs maîtres.
Installé dans un cercueil, l'animal d'un poids maximum de 50 kilos -- "nous ne recevons pas les éléphants !" -- est enfouis dans la terre avant que le tombeau ne se referme à jamais. Des tombeaux sur lesquels on peut lire sur des plaques les messages les plus simples "À notre Poupette", mais aussi les plus touchants : "À mon gentil et inoubliable petit Wendy."
Bien évidemment, enterrer son chien, son chat, "nous avons même eu un poisson rouge et un oiseau" glisse le gérant de la société, a un coût. Il faut ainsi compter 300€ pour une fosse dite simple, 500€ pour une concession de 5 ans et 1 200€ pour 30 ans. Qui a dit quand on aime, on ne compte pas...