Dans chaque campagne électorale, les candidats font appel à des personnalités nationales pour venir prêcher la bonne parole. L'occasion de créer l'évènement, d'offrir une séquence politique aux militants qui battent le pavé quotidiennement, souvent contre le vent. Vu à la TV, c'est toujours mobilisateur. Qui n'a pas envie d'être à la table de la rockstar télévisuelle ? Ce mois de mars sera donc l'occasion de voir aux Halles de Nîmes l'ex-Premier ministre. Gabriel Attal à Nîmes vendredi pour remettre l’ordre national du Mérite à Valérie Rouverand, la présidente de Renaissance dans le Gard. Sa petite protégée. Il déambulera avec elle à la rencontre des étaliers, puis se rendra dans une entreprise avant de terminer son séjour nîmois à l'UFOLEP sur Pissevin. Est-ce que tout cela sera utile pour la Nîmoise ? C'est en tout cas l'un des premiers temps forts du début de son aventure électorale. Car depuis son annonce de candidature pour la mairie de Nîmes en début d'année, on ne peut pas dire qu'elle est soufferte d'une présence médiatique forte. Ni d'initiative politique capable de renverser les foules... Encore moins de remarques ou déclarations sur la tempête qui secoue la Droite nîmoise. Son vieil ami Yvan Lachaud s'en est chargé pour elle... Mais la représentante locale du président Macron l'assure : elle réserve de nombreuses actions pour les prochaines semaines et prochains mois... Au Rassemblement national, on avance aussi à bas bruit. Pourtant, ce mois de mars marque la venue d'un certain Jean-Philippe Tanguy. Dimanche prochain, le député de la Somme, par ailleurs président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale, star des plateaux des chaînes infos, viendra déjeuner avec les militants. À l'invitation de Yoann Gillet, le député de la première circonscription du Gard, candidat probable à Nîmes. Cette visite permettra à Jean-Philippe Tanguy de croiser quelques connaissances. Et de prendre la température sur les quelques adhérents de son micro-parti L’Avenir français. Lui qui a roulé sa bosse chez Debout la France avant de prendre la poudre d'escampette en 2020 pour Marine Le Pen. L'ex-collaborateur parlementaire de Nicolas Dupont-Aignan était d'ailleurs encore devant les tribunaux en fin d'année dernière pour réclamer des sonnants et trébuchants à son ancien boss... À Nîmes, loin de l'Assemblée nationale, il vient surtout pour soutenir ardemment la candidature de son ami, le député Gillet. Nîmes étant, pour le RN, l'une des priorités pour les prochaines municipales tout comme la ville de Toulon. Dans le désordre ambiant, tant local que national, il est toujours bon de venir sonder, rencontrer et préparer les échéances à venir... D'autant qu'aujourd'hui, à l'extrême-droite, les partis se multiplient... Jean-Philippe Tanguy vient aussi pour rappeler qu'à Nîmes, les patrons restent le RN !