Publié il y a 5 h - Mise à jour le 01.03.2025 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 106 fois

RHONY VISTRE VIDOURLE Pourquoi Philippe Gras craint d’être un « privilégié »

Ce jeudi, en conseil communautaire

Ce jeudi, en conseil communautaire 

- Coralie Mollaret

L’intercommunalité bénéficie d’un projet d’envergure régionale de 25 hectares sur Gallargues. Son président, Philippe Gras, espère que la réduction des terrains à urbaniser, prévue par la loi Climat et résilience, ne pénalise pas trop son territoire.

La semaine dernière, le Scot Sud Gard a fait adopter, par ses élus, le Schéma d’aménagement de la région. Ce document, initié par le Conseil régional, prévoit une réduction de 57 % des terrains à urbaniser sur la période 2021-2031. Une mesure conforme à la loi Climat et résilience. Votée à la majorité, seul le maire de Combas, Michel Debouverie, s’y est opposé. Celui-ci appréhende : « La répartition de ces 57 % entre les communes se fera après les élections municipales… Si tout le monde perd 57 %, c’est bien. Hélas, je pense que la répartition ne sera pas égalitaire. » Pour l’heure, c’est bien l’hypothèse d’une réparation égalitaire qui a été retenue. Mais quid de la ligne du prochain comité syndical, issu des élections municipales 2026 ? 

Cap Gallargues, un projet d’envergure régionale

Ce jeudi, en conseil communautaire, le président de Rhôny Vistre Vidourle, Philippe Gras, a tenté d’expliquer sa citation à ses élus. L’édile connaît bien les rouages du Scot Sud Gard, pour l’avoir présidé, lors du précédent mandat. Son territoire tire son épingle du jeu avec le « projet régional » Cap Gallargues. Ce label autorise d’office l’urbanisation de 27 hectares. Un vrai atout par les temps qui courent. L’extension de l’aéroport de Nîmes aussi, pour 25 hectares, a été ajoutée à la liste régionale…. Mais pas Magna Porta pour 85 hectares, ni les ports de Fourques et de Saint-Gilles, malgré la demande du Scot. 

En conséquence, Rhôny Vistre Vidourle devrait réduire ses terrains à urbaniser de 40 % au lieu de 57 % : « Nous avons les 25 hectares inscrits sur la liste régionale qui viennent s’ajouter à notre surface disponible. Ça, c’est un acquis, un gros gain. La prochaine étape, c’est que l’on ne nous considère pas comme des privilégiés, dont il faudrait rogner les avantages parce que, justement, nous avons un projet d’envergure régionale », relève Philippe Gras. Et d’ajouter, après s’être éclairci la gorge : « Si le nouveau comité syndical, issu des élections de 2026, dit que Magna Porta est une priorité et leur file 85 hectares… Il faudra faire avec. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut se battre tous les jours. On y arrivera. »

Coralie Mollaret

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