Publié il y a 3 h - Mise à jour le 22.01.2025 - Coralie Mollaret - 3 min  - vu 70 fois

SAINTE-ANASTASIE Jamais deux sans trois pour le maire Gilles Tixador ?

Le maire de Saint-Anastasie Gilles Tixador, élu en 2014. Photo : E.L.

Retraité de la police nationale, Gilles Tixador, 61 ans, se lance dans la course pour un troisième mandat aux municipales 2026. 

Que les électeurs se préparent : le très loquace Gilles Tixador n’a pas fini de nous raconter Saint-Anastasie. À l’occasion de ses vœux la semaine dernière, le sortant a annoncé sa candidature aux municipales 2026. Élu en 2014, ce retraité de la police nationale entame son deuxième mandat. Ses débuts ont été compliqués, pour ne pas dire laborieux : « Je suis arrivé il y a 11 ans, avec une situation financière catastrophique. La dette était abyssale : 200 € par habitant, alors que la moyenne de la strate était de 86 € ! »

Dans ces conditions, investir pour le village relevait du sacerdoce. « La première partie de mon mandat a consisté à réduire les frais de fonctionnement », précise-t-il. En 2016, un « petit accident de moto aux graves conséquences » a ralenti son activité. Remis sur pied, Gilles Tixador a toutefois réussi à dégager des marges de manœuvre financière : « Nous sommes en train de terminer la traversée du village avec des travaux comprenant l’enfouissement des réseaux, l’amélioration du pluvial et la mise en place de caméras. »

Ces investissements sont réalisés avec des partenaires comme Nîmes métropole. Toujours en matière de voirie, « l’enrobé de nos rues, souvent en pente, a besoin d’être rénové. Des travaux à la charge intégrale de la commune. » Autre chantier majeur : la rénovation de l’Église, insalubre, aidée par la Fondation du patrimoine. « Nous devons aussi trouver une solution pour garder notre médecin et conserver des commerces… C’est un travail qui ne se fait pas en deux jours », ajoute-t-il.

C’est pour toutes ces raisons que Gilles Tixador a choisi de poursuivre son engagement : « L’idée est de laisser un village aux finances assainies. D'ailleurs, je ne suis pas le chef du village, mais le directeur qui gère l'argent des administrés (...) Quand j’aurai terminé, je ne partirai pas. Je continuerai à vivre ici. C’est mon village, celui de mes parents. »

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Coralie Mollaret

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