L’Étoile de Bessèges était reçue pour la première fois à Domessargues, une pleine satisfaction pour le maire Bernard Clément et ses administrés, venus en grand nombre sur la place de la mairie. Un départ à 12h10 comme la veille à Bellegarde, donné par le premier édile : « Je suis très content parce que c’est quand même une épreuve de dimension internationale. C’est un niveau de compétition très élevé avec un plateau très fourni et on est heureux d’avoir pu accueillir tous ces sportifs et l’équipe des responsables bénévoles de l’Étoile de Bessèges », déclare le maire.

Comme à l’accoutumée, les 21 équipes concourant cette année ont été présentées sur le podium. Non sans fierté pour le premier édile, qui a eu l’occasion de faire connaître un peu plus sa commune d’un peu moins de 800 âmes. « On est dans une démarche qui vise à permettre au plus grand nombre de pouvoir assister à une journée de ce type, autour du cyclisme », ajoute-t-il.

Un deuxième départ auquel a assisté son ami Vincent Bouget dont il partage la même couleur politique, vice-président départemental délégué au sport : « On connaît bien Domessargues et son maire Bernard Clément, c’est une commune très dynamique et notamment sportive. Il y a beaucoup de pratiquants en course à pied et à vélo. Ce fut un beau départ ce matin sous le soleil », s'enthousiasme l’élu communiste.

Mais parlons enfin de sport avec ce grand Prix Nîmes-Métropole qui se disputait sur 165 kilomètres. Un tiède soleil faisait remonter quelque peu le mercure après une matinée assez franche. La course a d’abord été le théâtre d’une échappée dès le départ avec cinq hommes à la manœuvre : les Français Maël Guégan (CIC-U-Nantes) et Yohann Simon (St Michel – Preference Home – Auber93), les Belges Axandre Van Petegem (Wagner Bazin WB) et Victor Vercouillie (Team Flanders-Baloise) et l’Allemand Louis Kitzki (Alpecin-Deceuninck).

Le peloton a commencé par laisser faire les fuyards sans jamais leur accorder plus de quatre minutes d’avance. Le quintet était même repris à cinq kilomètres de l’arrivée. Sans surprise, c’est donc au sprint que la décision s’est faite avec la formation Soudal-Quick Step à la manœuvre dans le but de mettre son sprinteur Paul Magnier sur orbite. Mais ce dernier devait se contenter de la troisième place de l’étape puisqu’un Scandinave contrecarrait les plans du tricolore.

Le Norvégien Søren Wærenskjold devant Arnaud Demare (Arkéa – B&B Hotel) et Paul Magnier. Ce dernier n’a pas tout perdu sur l’avenue de Paris, parce qu'il conserve le maillot de leader avec huit secondes d’avance sur le Belge Jordi Meus (Red Bull – Bora – Hansgrohe). Quant au Gardois Alexandre Delettre, il se classe 59ᵉ de l’étape et il pointe à la 35ᵉ du général à 24 secondes de leader. Demain, pour la troisième étape, les coureurs disputeront le « Souvenir Raymond Poulidor » long de 164 kilomètres autour de Bessèges.