C’EST L’ÉTÉ Un accueil presque parfait… à Anduze
Tous les jeudis de l’été, Objectif Gard vous propose une nouvelle rubrique : « Un accueil presque parfait ». Pendant une journée, nos journalistes se mettent dans la peau de touristes et évaluent, incognito, l’accueil d’une commune touristique gardoise. Restaurateurs, commerçants, activités de loisirs… : la chaleur humaine, l’amabilité ou encore la pertinence des conseils sont-elles au rendez-vous ? Pour ce premier numéro, direction Anduze.
C’est l’une des portes d’entrée du Parc national des Cévennes. À une vingtaine de minutes au sud-ouest d’Alès, la cité de 3500 habitants est réputée pour ses vases, son train à vapeur, mais aussi pour la Bambouseraie, pourtant située sur la commune voisine de Générargues. L’arrivée des beaux jours se conjugue généralement avec celle des touristes, français et étrangers, amoureux des activités de pleine nature et sensibles aux charmes et au caractère inégalé des villages cévenols.
Accueil chaleureux à l’Office de tourisme
Il est à peine dix heures. Nous traversons le pont qui enjambe le Gardon pour rejoindre, en voiture, la belle Anduze. Dès l’entrée du village, les célèbres vases, dressés tout au long de la route, saluent les automobilistes. Pas de doute, nous sommes bien arrivés à destination. Première étape : stationner le véhicule. Nous optons pour le premier venu, le parking du Gardon, facile d’accès et gratuit, comme tous les autres de la commune. Et ça tombe bien, il est à deux pas de l’Office de tourisme.
Là-bas, une chargée d’accueil nous reçoit avec beaucoup de gentillesse. Souriante et compétente, elle nous fournit la documentation nécessaire et nous conseille, pour ce début de journée, un itinéraire piéton au cœur du village. Puis, plus tard dans la journée, une promenade insolite en train à vapeur jusqu’à Saint-Jean-du-Gard avec une étape par la Bambouseraie. Pour notre article, nous choisissons de ne pas nous rendre à Saint-Jean-du-Gard, préférant toutefois ses deux premiers judicieux conseils. Nous voilà partis dans les ruelles étroites du village, où plusieurs boutiques proposent des vêtements d’été, souvenirs, cadeaux… Jusqu’à la place couverte où, hélas, très peu de producteurs sont présents, ce jour-là, pour vendre leurs produits du terroir. Dommage…
A défaut du marché, nous décidons d’entrer dans le seul magasin de poterie ouvert dans le centre-ville : « La poterie La Draille ». L’artisan-potier qui nous accueille, une femme, nous l’assure : « Avec mon mari, nous sommes les seuls en centre-ville à fabriquer nous-mêmes nos produits. Les autres sont des revendeurs de vases importés de l’étranger. » Bref, à la croire, nous sommes très bien tombés et le savoir-faire familial justifierait donc les prix pratiqués : 8 euros pour un tout petit vase, 15 euros les deux, 18,50 euros pour le pichet à rosé ou environ 15 euros le coquetier.
Excellent déjeuner
Avant de poursuivre notre balade, nous nous arrêtons au bistrot « Le Petit Jardin » pour nous désaltérer. Deux oranges pressées maison et huit euros plus tard, nous partons vers le parc des Cordeliers, un écrin de verdure très agréable par ces temps de fortes chaleurs. Bambous, cèdres, magnolias et la terrasse d’où l’on domine la vallée nous donnent un avant-goût de notre programme de l’après-midi : la Bambouseraie. L’heure du déjeuner est arrivée. Suivant les recommandations de la conseillère de l’Office de tourisme, nous choisissons de nous arrêter à la table du « Cévenol », qui arbore dès l’entrée un rassurant « Militant du goût ». Nous ne serons pas déçus. Le menu, à seulement 15,90 euros le midi, est délicieux. En prime, les deux serveurs qui s’occupent de nous sont courtois, professionnels et attentifs. Le service est rapide et efficace. Super !
Pour digérer le tartare de saumon, cabillaud en ballotine et fondant au chocolat, direction la Bambouseraie pour une balade-découverte unique en Europe. Le jardin botanique nous surprend par l’immensité des variétés de bambous et autres espèces végétales présentés. Le calme du parc, ses aménagements paysagers et le bruit des oiseaux invitent à la détente et à la relaxation. Là-aussi, l’accueil est irréprochable. La jeune hôtesse est agréable, à l’écoute et souriante. Pour le prix, il faut compter 10,90 euros l’entrée pour un adulte, 6,50 euros pour un enfant. Après deux heures de visite dans le parc, notre escapade cévenole se termine sur un quasi sans-faute. La belle Anduze sait recevoir.
Tony Duret & Élodie Boschet