Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 08.11.2018 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 604 fois

GARD Generation.s Hamon en construction…

Le mouvement de l’ex-socialiste et candidat à la Présidentielle, Benoît Hamon, tente de se structurer à l’approche de nouvelles élections.
Hier soir au café Olive à Nîmes, première réunion publique du comité Génération.s : le mouvement de Benoît Hamon créé en juillet 2017 (Photo : Coralie Mollaret)

« Incarner une nouvelle voix pour redonner de l’espoir au peuple de Gauche. » Telle est la volonté des militants de Génération.s. de Nîmes métropole. 

Ils n’entendent pas révolutionner le système. Non pas parce qu’ils n’en ont pas l'envie, loin de là. Mais parce qu’ils savent que leurs moyens sont limités. « Il faut être modeste, nous ne sommes pas nombreux », avoue le co-représentant du Comité Génération.s. Nîmes métropole, Frédéric Deschamps. Cet ancien militant socialiste a retrouvé, au sein du comité, plusieurs de ses petits camarades.

Au rang de ceux-ci l’ex-trésorier du PS gardois, Gregory, ou encore d’autres spectateurs au visage familier, comme les trois conseillers du cabinet du président du Département. À l’ordre du jour de cette première réunion publique : la présentation du mouvement de Benoît Hamon. Le vainqueur de la primaire n’a pas brillé à la Présidentielle 2017, récoltant péniblement 6,36% des voix. Manque de charisme ? Trahison dans ses propres rangs ?

Un charte écrite par les citoyens 

Hier soir, point de remake de l'élection. Les militants préfèrent aller de l'avant, en présentant la philosophie du parti, dont la charte a été élaborée « par les 27 000 contributions citoyennes, mises en forme par 30 personnes tirées au sort. » À l'intérieur, Génération.s affirme être « de Gauche », désireux « de vivre en harmonie avec l’environnement. » Anti-nucléaire et opposés au productivisme, les "Hamonistes" estiment « qu’aucun épanouissement personnel n’est possible dans un système basé sur la compétition. »

Seconde à prendre la parole, Marianne. La militante axe son allocution sur les migrants : « moi, je n’en peux plus d’entendre les discours racistes. En 1939, les Pyrénées-Orientales ont accueilli 250 000 Espagnols. Et aujourd’hui, on polémique sur 58 migrants de l’Aquarius ! » Partisane d’un accueil « sans condition », elle se heurte à Islam. Le cœur à Gauche, le Nîmois estime toutefois que ce discours est un tantinet irréaliste et contre-productif pour le mouvement.  

Malgré ses « critiques constructives », les "Hamonistes" ont désigné Islam et Nathalie, une autre militante, pour représenter leur comité dans l’instance départementale. Leur mission ? Trouver le moyens de rendre le parti plus lisible pour l’installer durablement dans le paysage politique. En clair : réussir là où Benoît Hamon lui-même a échoué…

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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