Hier soir, communistes, socialistes et autres militants de Gauche se sont réunis dans l'espoir de porter une liste unique au scrutin de 2020.

À l’approche des Municipales, la Gauche veut serrer les rangs. Un vaste défi pour la mouvance qui se présente souvent en ordre dispersé. Hier soir, plusieurs militants ont fait le déplacement à la salle des cheminots. Le but ? Écrire « une nouvelle page de l’histoire de Nîmes pour une ville écologique, citoyenne et solidaire. » La réunion faisait suite à l’appel au rassemblement, lancé en décembre, qui compte aujourd’hui « 524 signatures. »

La division annoncée de la Droite offre à la Gauche une opportunité historique de récupérer les commandes de la municipalité. Une ville qu’elle a dirigée de 1995 à 2001. Avant de commencer un travail de groupe pour « proposer des idées, des points d’accord mais aussi de désaccord », les élus municipaux étaient invités à prendre la parole.

Ancienne tête de liste en 2014, la communiste Sylvette Fayet a rappelé que « les divergences systématiques entre le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, et le président de Nîmes métropole, Yvan Lachaud, ont des répercussions sur les politiques publiques conduites. » Et de dénoncer, sur le fond, « une Agglo qui s’endette au-delà de nos moyens. Voilà une véritable préoccupation sur laquelle il faudra travailler. » 

La conseillère municipale du groupe Ensemble, Janie Arnéguy, et Catherine Bernié-Boissard, élue sur la liste socialiste, appellent quant à elles à « rendre ses habitants acteurs de leur ville. » À l’heure où les mairies sont vidées de leurs compétences au profit des communautés de communes, ces femmes de Gauche souhaitent le retour des commissions « extra-municipales » ainsi que « des consultations fréquentes et régulières des habitants. » La reprise en main par le citoyen de la chose publique et, sans doute, une réponse à la crise des gilets jaunes. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com