RÉTROSPECTIVE 2019 Novembre/décembre : piscine non déclarée, gare non inaugurée et Président garonnais
La fin de l’année, c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions pour les douze mois à venir. Au moins le premier… C’est aussi l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée. Objectif Gard ne déroge pas à cette tradition en proposant une rétrospective quotidienne des grands événements de l’année 2019. Zoom sur les mois de novembre et décembre derniers.
Le 2 novembre, Générac inaugurait la Place Franck Chesneau, du nom du pilote de tracker décédé lors de l'incendie survenu dans la commune le 2 août dernier dans l'exercice de ses fonctions, alors que de violents incendies touchaient la commune.
Le 6 novembre, à Nîmes, nos confrères du Canard Enchaîné révélaient que, sans autorisation, Françoise Dumas, avait construire une piscine dont l'enceinte empiète sur un terrain municipal... La piscine de la députée LREM Françoise Dumas est une " piscine traditionnelle enterrée de 12 x 3 mètres " avec " un local de 3 m² et une plage en béton de 50 m². "
Le 12 novembre, Nîmes a reçu un gros chèque de l'État. Un billet de 140 millions d'euros ! À l’issue d’un ultime comité d’engagement, l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a arrêté le montant de sa participation pour la réhabilitation de quatre quartiers nîmois (Pissevin, Valdegour, Chemin-Bas et Mas de Mingue). Un véritable soulagement.
Le 18 novembre, nous vous annoncions que l'inauguration officielle de la gare Nîmes-Pont du Gard prévue le 9 décembre était tout simplement annulée. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d'État chargé des Transports, qui devait être présent vient d'annuler son déplacement. L'agenda social de début décembre avec notamment le mouvement de grève lié à la réforme des retraites est certainement en cause....
Le 23 novembre, l'USAM fait son grand retour en coupe d'Europe de handball. Les Nîmois se sont qualifiés pour la phase de groupe de la coupe EHF en battant les Hongrois de Csurgois 29-20 après avoir perdu le match aller en Hongrie.
Pour finir le mois de novembre, le 26 plus exactement, Simon Casas allait continuer son histoire à la tête des arènes de Nîmes (tauromachie) et remportait la délégation de service public pour les cinq prochaines années. Il a dû batailler fort pour convaincre la Ville de lui renouveler le marché public des arènes nîmoises pour la tauromachie de 2020 à 2024. Deux concurrents sérieux s'opposaient à lui Jean-Baptiste Jalabert, dit " Juan Bautista ", déjà à la tête des arènes d’Arles, et Julien Milleto et Pierre-Henry Callet, le duo qui gère les arènes de Saint-Gilles.
En décembre, à Alès le 3 décembre, la Gauche s'unissait de manière historique en vue des municipales de mars 2020. Les partis se sont entendus pour ne former qu’un seul et même bloc qui vient se greffer à une liste citoyenne. Le puissant maire d’Alès, Max Roustan, doit-il commencer à s’inquiéter ? Les Municipales de mars 2020 marqueront-elles la fin d’un règne ? Pour une fois, si les engagements d’aujourd’hui sont respectés demain, ses adversaires ne lui faciliteront pas la tâche. La Gauche alésienne - c’est une première " depuis au moins 40 ans ", assure le communiste Giovanni Di Francesco - s’est réunie autour d’un projet citoyen, " un collectif " qui se cherche encore un nom et une tête de liste.
Le 4 décembre, l'INRAP donnait une suite aux fouilles entreprises depuis deux mois dans le sous-sol de l'amphithéâtre de Nîmes. La salle cruciforme des arènes se porte bien, l'eau était un élément majeur de sa vie et des nouveautés sur le gestion par les Romains de cette dernière sont à découvrir. Ce n'est ni la première ni la dernière fois que la piste de l'amphithéâtre est éventrée afin que les archéologues puissent faire leur travail. Henri Revoil (en 1864-65) a laissé la modernité scientifique. Même si on croyait la connaître, la salle cruciforme révèle encore et toujours des secrets propres à l'édifice.
Le 6 décembre, le Président Emmanuel Macron était en visite à Garons pour saluer les dépouilles mortelles des trois sauveteurs disparus en mission durant les inondations qui ont touché le sud-est le 2 décembre 2019. Parmi les trois sauveteurs disparus se trouvait Jean Garat, le pilote âgé de 40 ans, résident de Bezouce et arrivé à la base de Sécurité civile gardoise en début d'année. Il était accompagné de Michel Escalin (47 ans), mécanicien opérateur de bord rattaché depuis dix ans à la base de Nîmes-Garons. Le troisième disparu est Norbert Savornin, un pompier de 44 ans appartenant au SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) des Bouches-du-Rhône.
Le 7 décembre, Jean-Paul Fournier se lançait dans la bataille des municipales. L'actuel maire de Nîmes a annoncé de manière officielle, au Musée de la romanité, sa candidature aux prochaines échéances municipales mars de 2020 un samedi matin. Le candidat Fournier va mener sa liste sous la bannière de la liste " Choisissons Nîmes ".
Le 9 décembre, Yvan Lachaud, actuel président de l'agglo et candidat centriste à la mairie de Nîmes, recevait le soutien tant espéré de LREM pour les municipales 2020. Après de terribles négociations depuis de nombreuses semaines avec le parti partenaire Modem, ce soir, la décision est prise : La République en marche soutiendra Yvan Lachaud pour les municipales à Nîmes en mars prochain. Déjà investi par le parti de François Bayrou, Yvan Lachaud est donc ce soir pleinement conforté dans sa candidature. Pour cela, selon nos informations, il a concédé 20 places aux "marcheurs" sur les 59 possibilités de sa liste. Parmi les 20, 16 seront dans le portefeuille de premier plan. Alain Richard, co-président de la commission nationale d'investiture confirme à Objectif Gard : "Le bureau exécutif va délibérer mais il va nous suivre sur la proposition Yvan Lachaud."
Le 15 décembre, dans l'anonymat le plus total, la gare TGV Nîmes Pont-du-Gard était ouverte au public et les premiers trains arrivaient... Des jeunes, des moins jeunes et des familles… Ce dimanche 15 décembre, la gare TGV Nîmes-Pont du Gard a officiellement ouvert ses portes au public. Située à 14 km de Nîmes, l’équipement aurait dû accueillir ses premiers voyageurs. Seulement manifestation contre la réforme des retraites oblige, l’infrastructure se retrouve dépourvue de voyageurs faute de trains.
Le 17 décembre marquait la suite d'une longue session de manifestations et de grèves. Une lutte de la rue contre la réforme des retraites proposée par le gouvernement. 7 000 personnes pour ce troisième envoi. On la croyait à bout de souffle mais la grève prônée par les syndicats a connu ce jour à Nîmes un regain de force. Un cortège conséquent, plus important que lors de la dernière sortie. La grève est à nouveau déclarée. Chaque groupe ou syndicat à sa place et une place pour chaque groupe ou syndicat !