Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 16.01.2020 - boris-boutet - 2 min  - vu 670 fois

JEUDI SPORT Sarah Manseri veut poursuivre son rêve américain

Sarah Manseri bénéficie rêve de devenir coach aux États-Unis (Photo : DR)

Sarah Manseri (la 2e en partant de la gauche) s'éclate avec ses coéquipière de l'université de West Alabama (Photo : DR)

Joueuse de tennis du Grau-du-Roi en Pré-national, Sarah Manseri passe le plus clair de son temps outre-Atlantique où elle défend les couleurs de l'Université de West Alabama et rêve de poser définitivement ses valises pour devenir coach. 

C'est l'histoire d'un rêve américain qui dure depuis trois ans et demi. En 2016, alors qu'elle passe son bac, Sarah Manseri est approchée par l'association Athletic Partner qui lui propose de la mettre en relation avec des universités américaines. " J'étais classée 2/6 et faisais partie des 25 meilleures françaises de ma génération, se rappelle la jeune femme aujourd'hui âgée de 21 ans. J'ai hésité à partir car ce n'était pas évident de quitter mes proches, d'autant que j'étais nulle en anglais. Mais ma mère m'a convaincue qu'il s'agissait d'une opportunité en or."

Études payées, nourrie, logée et assurée par une université américaine, Sarah Manseri pose ses valises dans le Kansas. Depuis deux ans à l'Université de West Alabama, elle suit un Bachelor dans le marketing en parallèle d'entraînements tennistiques intensifs. "Hors compétitions, nous jouons au tennis au moins deux heures par jour et bénéficions d'une heure de préparation physique", détaille-t-elle.

Un titre de championne de conférence en 2019 (Photo : DR)

Dotée d'un coup droit de feu, la Gardoise s'est rapidement imposée comme la leader de son équipe. Une formation avec laquelle elle a remporté sa conférence la saison passée. "Je suis classée 33e universitaire des États-Unis dans ma catégorie", souligne-t-elle.

De bonnes dispositions que Sarah Manseri met aussi au service de l'équipe féminine du Grau-du-Roi, engagée en championnat Pré-national. " En général, je rentre en France au moins de mai pour les rencontres par équipe et je reste tout l'été, explique celle qui a longtemps défendu les couleurs du Tennis club d'Uzès. L'an passé, on a frôlé la montée au niveau national avec le Grau-du-Roi. Mais le bureau du club a été beaucoup remanié à l'intersaison et je ne sais pas si on aura les moyens de jouer les premiers rôles cette saison."

Un avenir incertain

Mais ce qui préoccupe surtout Sarah Manseri, c'est son avenir aux États-Unis, où ses études s'achèveront à la fin du semestre. "J'aimerais rester pour devenir coach dans une académie, explique-t-elle. J'ai quatre mois pour trouver un emploi, sinon je devrais rentrer. C'est une période très stressante pour moi. Je ne me vois pas entraîner en France car le métier est moins valorisé qu'outre-Atlantique. Si je dois rentrer, j'envisage plutôt une carrière dans le marketing." 

Compétitrice invétérée, le tennis conservera quoi qu'il arrive une place importante dans sa vie. "Je suis encore jeune. Je veux monter le plus haut possible."  Aux États-Unis ou ailleurs.

Boris Boutet

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