Yannick Lecenn et sa femme Laëtitia ont décidé de tout plaquer pour ouvrir leur propre enseigne. Le mari, ancien commercial, cherchait d'abord un local à Saint-Julien-les-Rosiers, non loin de la résidence familiale. "J'en avais marre des tableaux Excel et des chiffres. On a fini par franchir le pas avec ma femme", commente-t-il. Le parking à proximité, le peu d'aménagement à réaliser et la zone géographique a fini par convaincre le couple.

D'origine bretonne, plus précisément du Finistère sud, Yannick possède un Bac Professionnel en hôtellerie-restauration. Il souhaitait se démarquer des autres enseignes, pour éviter les pizzas ou hamburgers. Pour pousser le concept encore plus loin, il utilise des produits importés de Bretagne. Ainsi, sa farine, ses bières et cidres sont issus du pays Breizh. En parallèle, le couple fait travailler les acteurs locaux, sur le miel ou le chocolat par exemple. Des recettes gourmandes bien sûr, en 100% frais et maison, avec des produits de saison. La pâte, à base de farine de sarrazin, est préparée avec un minimum de 24h de repos. 

La cuisine ouverte, permet de dévoiler les conditions de travail en toute transparence et favorise le contact avec le client : "On ne travaille qu'à deux, dans une salle qui peut accueillir 24 couverts maximum. On souhaite rester simple et familial, si on prend trop de monde, la qualité va se ressentir et l'attente aussi. Les gens peuvent tout voir, on n'a rien à cacher et je pense que c'est ce qui plait", affirme le patron. 

Affluence très satisfaisante

La rareté fait fructifier son commerce. Les midis, une clientèle d'habituée se développe, principalement issue des entreprises voisines. Les soirs, il ouvre le mardi, le jeudi, le vendredi et le samedi. "En général, on est complet tous les soirs de week-end. On est vraiment ravis", se félicite Yannick. Le bouche-à-oreille fait son effet, le restaurant est crédité de cinq étoiles sur cinq sur presque cent avis.

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