GARD Les Rouges ont décidé d'éliminer la réforme des retraites, leur sentence est irrévocable
En fin d'après-midi, des "retraites aux flambeaux" pour protester contre la réforme des retraites avaient lieu à Nîmes, Alès et Bagnols. Retour sur ces défilés en images.
À la veille de voir la réforme des retraites présentée en conseil des ministres, les syndicats ont décidé d'innover en organisant partout en France des "retraites aux flambeaux" pour protester contre le projet de loi. Une symbolique reprise dans les grandes villes du Gard. Près de 500 personnes rassemblées devant la Maison carrée, au point de rendez-vous, pour atteindre le chiffre de 1 500 à proximité des arènes, le point de chute, d'après les syndicats. D'après la police, on serait plus proche des 700 manifestants.
Munis de leur flambeaux, ces derniers ont emprunté la rue Général-Perrier pour déboucher sur le boulevard Amiral Courbet et achever leur descente devant l'amphithéâtre romain. Des syndicats souvent associés à la couleur rouge qui ont décidé d'éliminer la réforme des retraites et "leur sentence est irrévocable". Une formule rendue célèbre par le présentateur Denis Brogniart prononcée au moment de l'élimination d'un candidat dans le jeu "Koh-Lanta" où il vient éteindre son flambeau. Une mobilisation en guise d'échauffement avant la grande manifestation départementale prévue demain à partir de 14h30 devant les Jardins de la Fontaine à Nîmes, où des milliers de personnes sont attendues.
À Alès, ils étaient environ 200 à défiler ce soir au départ de la bourse du travail, avec le camion de la CGT en tête de cortège. Flambeau à la main, les manifestants ont ponctué cette marche de leurs slogans habituels exprimant leur désaccord le plus total avec le projet de réforme des retraites voulu par le Gouvernement.
Du quai des Prés Rasclaux, ils ont traversé le pont Vieux pour ensuite rejoindre les rues du centre-ville à l’heure où les commerces s’apprêtaient à baisser le rideau. Demain, le rendez-vous est donné à 10 heures devant la sous-préfecture de la ville pour continuer le mouvement, sans flambeaux mais avec toujours la même détermination.
À Bagnols, ils étaient 230 selon la CGT et une centaine selon la police à défiler du monument aux morts au rond-point de l'Europe le flambeau à la main. Là aussi, les slogans habituels étaient de la partie, tout comme l'aréopage habituel constitué de la CGT, de FO, de la FSU et des Gilets jaunes.
De quoi protester une nouvelle fois contre un projet de réforme "absurde et injuste", dixit le secrétaire de l'union locale CGT de Bagnols, Patrick Lescure. De quoi également préparer la journée de demain. Les syndicats opposés au projet de réforme appellent encore à une mobilisation "massive" à Nîmes, Alès et Bagnols, et donnent rendez-vous à 10 heures devant la sous-préfecture d'Alès, 10h30 au monument aux morts de Bagnols et 14h30 pour la manifestation départementale aux Jardins de la Fontaine, à Nîmes.
Corentin Corger (à Nîmes), Élodie Boschet (à Alès) et Thierry Allard (à Bagnols)