"Ce matin, les enfants vont rester chez eux." Si ceux de maternelle entrent en classe, des mères se sont attachées devant les grilles de l'école pour empêcher l'entrée des enfants de l'élémentaire. En cause, toujours, la fermeture de la huitième classe, que le mobilisation du 4 février (relire ici) n'a pas modifié. Selon les derniers décomptes de l'école, 174 élèves entreraient en classe à la rentrée prochaine, contre 179 aujourd'hui. 

Syndiqués au SNUDI-FO, David Authelain et Jérémy Chaubanson sont venus en soutien. "Le Dasen (directeur académique des services de l'Éducation nationale, NDLR) a dit qu'en fermant une classe, on passe de 25,8 à 25,3 élèves par classe. Ce calcul ne prend pas en compte la baisse des moyens, les réalités du terrain, et des élèves toujours plus compliqués", avancent les syndicalistes, qui souhaiteraient que la baisse de la démographie scolaire permette d'améliorer les condtions de travail. 

Depuis l'annonce de la carte scolaire pour la rentrée 2025, "nous n'avons pas eu de rendez-vous avec le Dasen, regrette une mère élue parent déléguée, Sonia Kassouri. Mais on compte encore sur les ajustements de juin." Raison pour laquelle les parents d'élèves comptent maintenir la pression au cours du printemps. Ils espèrent aussi que la présence de 21 enfants relevant d'une notification MDPH (maison départementale des personnes handicapées), contre 13 cette année, fassent pencher les moyens en leur faveur.