Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 22.08.2020 - anthony-maurin - 2 min  - vu 3042 fois

DANS LE RÉTRO Le barrage de Vallabrègues offrait de nouvelles perspectives

L'intérieur du barrage de Vallabrègues (Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

Chaque samedi de l’été, à 11h30, Objectif Gard vous propose une plongée photographique 50 ans en arrière grâce aux précieuses archives d’Hervé Collignon (1927-1998). Ce photographe travaillait alors pour le compte du journal Le Méridional. Aujourd'hui, le barrage de Vallabrègues.

Il a été mis en service en 1970, il y a donc tout juste 50 ans. Il faut dire que les années 1960 en France sont synonymes de renouveau et de constructions structurantes. A cette époque, les Grands Travaux étaient légion et la France étaient au beau milieu de ses trente glorieuses.

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

Le Gard et la région n'ont pas échappé à cela. La semaine prochaine, pour la dernière de cette rubrique, nous verront l'A9 mais pour l'heure, place à une construction tout aussi monumentale, le barrage de Vallabrègues qui est le dernier aménagement du Rhône avant la mer Méditerranée.

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

D'une longueur de 204 mètres et haut de 20 mètres, le barrage de Vallabregues a été construit dès 1969, logiquement en travers du Rhône, et retient un volume d'eau de 70 000 milliers de m³ sur une surface de 1 200 hectares. Le bassin, quant à lui, fait 95 590 km². Des chiffres éloquents qui mesurent la création hors norme de la chose.

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

De type " barrage mobile", l'édification de Vallabregues a pour usage principal, la production hydroélectrique et la navigation. La centrale hydroélectrique de Beaucaire a d'ailleurs été mise en service en 1970 avec une longueur du canal de dérivation avoisinant les 11 kilomètres.

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

On parle, pour la hauteur de chute, d'un débit de 11,3 m³. Concernant la production annuelle moyenne du barrage, comptons 1,3 milliard de kilowattheure. Enfin et pour l'écluse à grand gabarit, la longueur est de 190 mètres quand la largeur est de plus de 11 mètres, pour un temps d'éclusage de 15 minutes et une dénivellation d'à peine plus de 11 mètres.

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

Les aménagements réalisés à Vallabrègues couvrent 30 hectares. La centrale-écluse de Beaucaire est équipée de six groupes de type " bulbe ", et peut, en cas de rupture brutale de production, évacuer le trop-plein par ses vannes-déchargeurs afin de réduire les risques de formation de vagues en amont.

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

" Simultanément à l'édification de la centrale, des sites industriels ont été aménagés à Avignon-Courtine (68 ha), Beaucaire (125 ha) et Arles-Nord (58 ha), tous à desserte trimodale (rail-route-fleuve), ainsi qu’à Tarascon (36 ha) et donc à Vallabrègues (3 ha) même en desserte routière. La réalisation des aménagements, en stabilisant le niveau des nappes phréatiques, a également permis de contribuer à la protection des plaines agricoles de Boulbon et Aramon. " peut-on lire sur PlanetTP.com.

En matière d’environnement, des passes à poissons ont été installées, et les berges du canal de dérivation végétalisées. Eh oui, dans les années 1970 on se souciait déjà de tout cela sans oublier les loisirs humains. En effet, c'est une base nautique qui a également a été aménagée à Beaucaire, ainsi que des haltes de plaisance à Vallabrègues, forcément mais aussi à Beaucaire (avec un appontement pour paquebots sur le site de Courtine).

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

(Photo Hervé Collignon, Archives municipales de Nîmes).

Anthony Maurin

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