NÎMES Premier anniversaire du classement de la Maison carrée à l’Unesco
La ville, la préfecture et l’ambassadeur de France à l’Unesco ont inauguré une plaque à l'occasion du premier anniversaire du classement de la Maison carrée à l’Unesco.
Les larmes de Jean-Paul Fournier. Qui ne se souvient pas de l'émotion du maire de Nîmes, à l’annonce du classement de la Maison carrée à l’Unesco. C’était l’an dernier, le 18 septembre. « C’était un moment magique à Ryad », se souvient Philippe Franc, ambassadeur de France auprès de l’Unesco. S’il a pris le dossier nîmois en cours de route, Philippe Franc qualifie sa rencontre avec le monument antique, vieux de 2000 ans, de « coup de foudre ».
Toutefois, Philippe Franc a eu un autre... Avec Jean-Paul Fournier, maire LR de Nîmes depuis 2001 : « C’est une rencontre qui comptera dans ma vie. Bravo à vous. » Le secrétaire général de la préfecture, Yann Gérard, qui a confié « passé régulièrement devant la Maison carrée en vélo », rappelle que ce classement a été un parcours non « sans embuche », notamment avec l’échec de son classement en 2018.
Des propos qui font écho à l’ancien préfet du Gard, Didier Lauga, présent dans la foule, mais désormais au titre de sa nouvelle fonction : président de la Fondation internationale pour les moments romains de Nîmes. Dans son écrin, le monument poursuit sa vie. Le comité de gestion du site est là pour y veiller. Un œil vers le passé, le présent et l’avenir.
« À l’origine, ce lieu de culte impérial avait une fonction de cohésion. C’est encore le cas aujourd’hui », rappelle le secrétaire général. La vocation de la Maison Carré lui attribuant son caractère éternel.