FAIT DU SOIR À Alès, la Maison de la jeunesse prête à éclore
En janvier 2022, la Maison de la jeunesse ouvrira ses portes en plein centre-ville d’Alès. Un lieu de 250 m2 où les jeunes pourront se retrouver, échanger et trouver des informations.
Les travaux touchent à leur fin dans ces vastes locaux, autrefois scindés en deux, qui abritaient un laboratoire et une boucherie. « C’est un chantier d’importance pour le territoire », rappelle le président d’Alès Agglomération et premier adjoint à la ville, Christophe Rivenq, qui, lors d’une visite de chantier organisée ce mercredi 20 octobre, est revenu sur la genèse de ce projet validé par la population lors des "États généraux du cœur de ville".
800 jeunes ont, à leur tour, été consultés « afin de connaître leurs attentes et co-construire avec eux cette Maison de la jeunesse », explique Meryl Debierre, conseillère municipale déléguée au Pôle enfance jeunesse. Son coût s’élève à 350 000€ et devrait obtenir des subventions de l’État et de la Caisse d’allocations familiales du Gard.
Avec une entrée par le boulevard Louis-Blanc et une autre du côté de la place du Général-Leclerc, cette Maison de la jeunesse combine plusieurs atouts. Elle est centrale entre les différents établissements de la ville, que ce soient les lycées de La Salle et Jean-Baptiste-Dumas, ou encore le collège Taisson. « C’est ce que nous voulions : être au milieu de leur circulation et les laisser dans le centre, sachant que chaque midi c’est entre 3 000 et 4 000 jeunes qui sont en ville », indique l’élu.
Un lieu d’information, de loisirs et d’échange
Les jeunes âgés de 11 à 25 ans y seront les bienvenus sur plusieurs créneaux horaires, en fin de journée après les cours, le mercredi, le samedi et pendant les vacances scolaires. Des animateurs seront toujours présents pour les guider et répondre à leurs questions. Car cette Maison de la jeunesse se veut aussi être un lieu d’information sur différents sujets que les adolescents et jeunes adultes n’évoquent pas spécialement avec leurs parents ou leurs camarades. Divers organismes et associations tiendront donc des permanences et un bureau fermé permettra des échanges plus confidentiels.
Un espace numérique où seront installés des mange-debouts sera également mis à disposition. Enfin, la plus grande partie sera essentiellement consacrée aux loisirs avec l’espace jeunes. Ces derniers n’ont plus que trois mois à patienter avant de s’approprier cette maison, leur maison, et la faire vivre tout au long de l’année.
Élodie Boschet