Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 21.05.2021 - marie-meunier - 3 min  - vu 772 fois

JEUDI VILLAGES Brigitte Vandemeulebroucke, maire de Carsan : "On va avoir l'ouverture d'un commerce multi-services courant juin"

Brigitte Vandemeulebroucke, maire de Carsan. (DR)

Brigitte Vandemeulebroucke entame son troisième mandat en tant que maire de Carsan. (DR) • Stéphane LORIC

Chaque jour, la rédaction d'Objectif Gard se rend à la rencontre d'un maire du département pour prendre des nouvelles de sa commune. Ce jeudi, c'est au tour de Brigitte Vandemeulebroucke, maire de Carsan, village de 742 habitants du Gard rhodanien. Alors que l'édile a entamé son 3e mandat, elle évoque le fameux espace qui accueille le pôle médical, des logements et bientôt un commerce multi-services. 

Objectif Gard : Quelles difficultés avez-vous rencontré durant la crise sanitaire ?

Brigitte Vandemeulebroucke : On a l'école qui nous pose un peu problème sur le plan des absences. Quand il y en a, des classes sont obligées de fermer. Pour l'instant, on n'a pas connu de cas qui ont obligé à fermer l'école. On a eu quelques cas chez les enfants mais qui n'ont pas occasionné de fermeture de classe.

Dans un mois se déroulera le premier tour des élections départementales et régionales. Comment la commune se prépare-t-elle ?

On a le droit à des aides concernant les aménagements des salles. Évidemment, on les prend. On a fait ce qui faut pour mettre en sécurité les tenants des deux bureaux de vote de la salle polyvalente. Un pour les départementales, un pour les régionales. Il faut penser tout un parcours qui relie les deux mais où les électeurs ne se croisent pas.

Hier, les terrasses des cafés et des restaurants ont rouvert depuis de longs mois de fermeture. En avez-vous profité ?

Alors jusqu'à maintenant, on n'avait rien sur Carsan... Mais on va avoir l'ouverture d'un commerce multi-services dans le courant du mois de juin. Dedans, il y aura un espace de convivialité avec un snacking, un point Poste/colis, un point presse et un point dédié aux produits de base et locaux.

Ce commerce s'inscrit dans un espace plus étendu mêlant commerce, santé et logements...

Oui, ça a attiré beaucoup de monde. On est passé par SOS Villages, on a reçu plus de 70 candidatures. Carsan est très prisé (rires). Avec mon équipe, on a été très aidé par la CCI, l'État, le Département, la Région ou encore l'Agglomération du Gard rhodanien. En plus du commerce qui occupe 112 m2, on a un espace pôle santé de la même surface avec quatre salles à l'intérieur, déjà toutes programmées. On a une orthophoniste qui est déjà installée depuis avril, un magnétiseur et une médecin homéopathe début mai, une hypnothérapeuthe-psychanalyste-coach de vie, et là, je suis en pourparler sur la 4e pièce. Je pense que ce sera une deuxième orthophoniste qui va s'installer, mais qui s'occupe davantage des adultes. J'avais prévu des loyers très attractifs pour ceux qui s'installent. On n'a pas voulu faire de bénéfice pour rendre service au niveau de la commune.

Le bâtiment comporte un pôle médical, des logements et bientôt un commerce multi-services. (photo mairie de Carsan)

À l'arrière du commerce et du pôle santé, les Logis cévenols ont créé deux T3 qui sont déjà occupés et à l'étage un T2 et un T3 occupés aussi. Surtout par des personnes qui étaient chez l'habitant à Carsan et qui souhaitaient avoir un intérieur personnel. On a partagé le budget en deux avec Logis cévenols, on est à 1,2 millions d'euros (TTC).

Il remonte à combien de temps ce projet ?

On en a parlé dès mon premier mandat (2008-2014), mais c'est lors du deuxième où ça a démarré, où on a travaillé avec le Département, le CAUE, le préfet... Ce dernier a trouvé le projet pertinent car on n'avait plus rien sur la commune depuis les années 60.

Comment cela s'explique ?

La population s'est réduite dès que les mines ont été fermées. Le monde est parti et on s'est trouvé peut-être à 300 habitants. Tout ça a fait que le village vivait au ralenti, seulement animé par les viticulteurs et les arboriculteurs. Mais il n'y avait plus vraiment d'activité. Dans la foulée, et j'en fais partie, sont arrivées des personnes qui travaillaient au Tricastin ou à Marcoule qui ont repeuplé un peu le village.

Que prévoyez-vous comme autres projets ?

On a profité d'avoir des aménagements particuliers de l'État sur le plan de l'énergie et de l'économie. Ma demande a été acceptée pour refaire toutes les huisseries, car on ne dispose pour l'instant que de simple vitrage. Dès septembre, cela devrait démarrer et on va faire des économies d'énergie importantes. On a aussi un bâtiment qui va être construit sur un terrain au nord du stade. Cela va permettre d'accueillir tout ce qui est engins roulants (tracteurs, gros camions) dans un hangar. Il y aura aussi un espace pour les associations qui veulent se réunir, avec un atelier intérieur et une terrasse couverte. Et puis, on a installé des toilettes et un espace sanitaire pour faciliter nos activités avec les scolaires !

Propos recueillis par Marie Meunier

Marie Meunier

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