Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 30.10.2017 - abdel-samari - 2 min  - vu 324 fois

LE 7H50 de Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre : "Matignon n'est pas l'enfer"

Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre est l'invité du 7H50 de ObjectifGard Photo : DR/ObjectifGard

A l’occasion de la sortie de son livre “Chaque jour compte - 150 jours sous tension à Matignon”, Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre sera à Nîmes ce vendredi 3 novembre 2017. L'occasion d'être l'invité de la rédaction de ObjectifGard dans le 7h50.

ObjectifGard : Vous avez passé 5 mois à Matignon et plus de 2 ans et demi place Beauvau. Pourquoi avoir choisi d’écrire un livre sur votre expérience de Premier ministre ?

Bernard Cazeneuve : J’ai choisi de travailler en deux tomes pour traiter de ces deux périodes. J’ai d’abord voulu commencer par restituer mon “carnet de bord” de ces 150 jours passés à Matignon sous forme d’un récit littéraire dont la matière est politique. J’ai voulu raconter à ma manière la fin du quinquennat de François Hollande, la campagne présidentielle et livrer mon sentiment sur ce climat politique si particulier.  Je reviendrai ultérieurement à la période 2014-2016 et à la lutte antiterroriste, dans un prochain livre.

Vous avez été plusieurs mois que premier ministre. Vos prédécesseurs parlent souvent de l'enfer de Matignon, et vous ?

La notion d’enfer est une notion relative. Pendant trois ans place Beauvau, j’étais le Ministre chargé de la lutte antiterroriste dans un contexte que chacun connaît et avec une pression intense. Il y a une forte pression à Matignon mais elle est différente de ce que j’ai pu connaître auparavant, je n’emploierai donc pas le mot d’enfer.

Vous avez des attaches dans le Gard. Au delà de votre présence cette semaine pour présenter votre livre, est-ce que vous envisagez d'y revenir plus longuement ?

En effet, le département est très cher à mon cœur. C'est le département où mon père repose, le département où ma mère vit. J’y ai beaucoup de souvenirs, et toujours un grand plaisir à y séjourner. J’espère désormais pouvoir y venir plus régulièrement.

Propos recueillis par Abdel SAMARI

Abdel Samari

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