Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 25.11.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 369 fois

L'IMAGE DU JOUR Un rassemblement pour les femmes et leurs droits

Le collectif départemental des droits des femmes en appelait au rassemblement devant la Maison Carrée
(Photo Anthony Maurin).

Quelques slogans apposés aux pierres millénaires de la Maison Carrée, sur le Forum, antique lieu de débats (Photo Anthony Maurin).

Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, un rassemblement était organisé sur le Parvis de la Maison Carrée.

A l'origine du rendez-vous, le collectif départemental des droits des femmes. "Cette journée se situe dans une actualité brûlante, chaque jour des femmes sont harcelées, subissent des agressions sexuelles, parfois des viols ou sont assassinées au cours de violences conjugales" rappelle le collectif. Les violences patriarcales ne sont pas des faits nouveaux, elles prennent diverses formes et sont universelles, elles touchent toutes les femmes, elles ont lieu partout dans le monde et sont le fait d’hommes de toutes origines, tous milieux, dans tous les pays.

(Photo Anthony Maurin).

C'est bien pour ces raisons qu'à Nîmes les défenseurs de la cause féminine s'étaient rassemblés pour dire non à l'indifférence et pour saluer les débuts d'un long combat que les hommes doivent, justement, perdre. "Il est temps d’en prendre la mesure et de dire stop aux violences faites aux femmes" ajoutent les membres du collectif. Au micro, les militants ont pu entendre des chiffres purement gardois et pleinement effrayants. Côté gendarmerie l'année dernière, on recense 536 plaintes, 70 viols, 104 agressions sexuelles. Côté police, 101 procès verbaux, 38 viols, 386 plaintes pour violence au sein du couple et plus de 70 pour agressions sexuelles... Des chiffres pas jojos que l'on aimerait ne plus voir, surtout quand on sait qu'ils ne représentent que la partie visible de l'iceberg...

"Nous demandons une loi-cadre contre les violences et le sexisme qui inclut l'application des lois existantes, le renforcement de l'arsenal juridique, la fin de l'impunité et la protection des victimes" poursuit le collectif. Les revendications ne s'arrêtent pas là puisque le groupe voit plus loin. "Dès le plus jeune âge la prévention et l'éducation à l'égalité, au respect et à la vie affective et sexuelle doivent être effectifs tout comme la formation des professionnels aux violences sexuelles et sexistes" conclut le collectif.

(Photo Anthony Maurin).

Pour cette première édition, une centaine de personnes était au rendez-vous. Dans le lot, l'association Femmes Solidaires, Ensemble!, la CGT, le NPA, le Parti Communiste Français, Sud Solidaires, la FSU, la France Insoumise, la CNT, la JC, Alternative Libertaire, Nuit Debout et quelques badauds de dernière minute.

Anthony Maurin

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