Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 25.01.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 2265 fois

TRIBUNAL Abus sexuel sur une gamine de 13 ans : mandat d'arrêt contre l'agresseur en fuite

(Photo d'illustration)

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" Il a déjà été condamné pour un dossier à connotation sexuelle le 6 juillet 2015, il est impliqué dans un autre dossier d'instruction concernant des abus sexuels", affirme le vice-procureur, Alexandre Rossi, en évoquant le cas d'un homme de 21 ans poursuivi, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des atteintes sexuelles par majeur sur un mineur de moins de 15 ans.

Des faits qui se sont déroulés en décembre 2016, alors que la petite victime était scolarisée dans un collège de Nîmes en classe de 5e. À la sortie de son établissement scolaire elle a croisé la route d'un "beau parleur", qui a ensuite abusé d'elle." Une enfant brisée, qui est aujourd'hui craintive de tout", souligne maître Christian Barnouin pour la jeune fille qui ne parvient pas plus de deux ans après les faits à prendre la parole en audience du tribunal correctionnel.

Une audience où l'agresseur est absent

"Il a usé de la faiblesse de cette gamine pour abuser d'elle. Il a un manque total de respect par rapport à cette jeune fille qui venait juste d'avoir 13 ans au moment des faits. Ne parlons même pas du respect de la justice. Il a reconnu les actes mais il n'est même pas venu s'expliquer aujourd'hui pour son procès et personne ne sait où il se trouve", accable le représentant du parquet de Nîmes qui réclame 3 ans ferme et qu'un mandat d'arrêt soir délivré

Le magistrat ajoute : "Dans le dossier qui nous intéresse aujourd'hui, il a effectué un an de détention provisoire. Il a été ensuite placé sous contrôle judiciaire avec un bracelet électronique pendant 4 mois...

"Bien entendu, pendant ce laps de temps, le respect du contrôle judiciaire a été piétiné en permanence donc logiquement le juge d'instruction a décerné un mandat d'arrêt. Une fois interpellé, un juge de la liberté et de la détention l'a une nouvelle fois placé sous contrôle judiciaire avec le résultat que nous voyons aujourd'hui, puisqu'il n'est pas venu à l'audience et que personne ne sait où il se trouve", complète, agacé, le vice-procureur Rossi.

Après avoir délibéré, le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné jeudi le mis en cause à 30 mois de prison ferme et a décerné un mandat d'arrêt.

Boris De la Cruz

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