Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 06.09.2016 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 254 fois

ALES Libéré, il retourne en cellule 5 minutes plus tard

Photo d'archives / Objectif Gard

Un homme d’une vingtaine d’années venait de sortir d’une cellule de garde à vue lorsqu’il a insulté les policiers à l’intérieur du commissariat d’Alès. Résultat : il est retourné derrière les barreaux quelques minutes après.

Tout commence dans la nuit de lundi à mardi. Un conducteur est interpellé par une patrouille de police dans les rues d’Alès. Lors du contrôle, les forces de l’ordre s’aperçoivent que le conducteur roule sans permis. L’homme est placé en garde à vue pendant quelques heures. Mardi, la justice décide de le libérer avec une convocation ultérieure au tribunal correctionnel pour cette infraction découlant du défaut de permis de conduire. Comme le veut la règle, l’homme récupère ses effets personnels dans une pièce du commissariat lorsqu’il décide de dire ce qu’il pense de la situation. Une pluie d’insultes s’abat sur les policiers. Il rajoute, en supplément, des messages liés au contexte terroriste que vit la France. En résumé, il aurait affirmé qu’il comprenait les terroristes qui font tout exploser et qu’il aimerait faire la même chose. Cet homme n’a pas eu le temps d’en dire plus puisqu’il a été ramené dans les geôles de l’hôtel de Police d’Alès. Pas certain que ce coup-ci, il soit libéré en attendant sa convocation en justice. Michel Desplan,  Procureur Général de Nîmes, qui nous a accordé lundi un entretien, a donné des consignes précises : toute infraction en lien avec « l’apologie du terrorisme » sera systématiquement poursuivie.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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