2022, année électorale, suite et fin. Les dernières investitures se précisent en mai, avec deux surprises : le retour de l’ancien député de la 1ère circonscription Yvan Lachaud, mais cette fois sous les couleurs de la majorité présidentielle, et l’investiture de Nicolas Cadène sous l’étiquette Europe-écologie Les Verts dans le cadre de la Nupes, sur la 6e. Pas de quoi rivaliser avec l’autre surprise de ce scrutin dans le Gard : le raz de marée du Rassemblement national, qui rafle quatre circonscriptions sur six. Exit Françoise Dumas sur la 1ère circonscription, Anthony Cellier sur la 3e et Catherine Daufès-Roux sur la 5e, seul Philippe Berta sauve son siège dans le camp macroniste. La Gauche sauve l’honneur avec Michel Sala sur la 5e, mais le Gard a bien apporté sa pierre aux résultats sans précédent du parti d’extrême-Droite au niveau national.

Si pour certains ces élections ont ressemblé à un cauchemar, pour d’autres la psychose prend la forme d’une seringue, avec une vague de « piqûres sauvages » dans les soirées un peu partout en France. Alors forcément, alors que la feria de Nîmes approche à grands pas, la question se pose : y aura-t-il des piqûres lors de l’événement ? Eh bien oui, et les forces de l’ordre interpelleront même deux jeunes qui seront placés en garde à vue. Finalement, le phénomène sera reparti comme il est venu, sans prévenir.

Dans cet endroit, les piqûres n’ont rien de sauvage : les services d’urgences, qui tiraient la langue encore plus que d’habitude en ce début d’été. Le plus tendu était au centre hospitalier de Bagnols, qui annonçait même des potentielles fermetures de son service d’urgences faute de personnel soignant en assez grand nombre. Finalement, l’été sera passé ric-rac, mais on a senti le vent du boulet. De quoi avoir envie de prendre le large : après Dublin, c’est désormais Édimbourg qui se retrouve à deux heures de Nîmes en avion en ce mois de mai.

Pas encore l’Australie. Dommage pour ce wallaby retrouvé blessé vers Bagnols, et finalement capturé par les pompiers. Jamais réclamé par son propriétaire, il coulait des jours heureux à la ferme Coudert, à Vallérargues, aux dernières nouvelles. Si ce fait-divers pouvait initialement ressembler à un canular, il n’en était pas un, contrairement à cette opération de police à Nîmes qui a dépêché une centaines de policiers au mois de mai pour une soi-disant prise d’otages terroriste. Super drôle.

Enfin, côté sports, alors que la fin de saison de la Ligue 2 approche et que le torchon brûle avec les supporters, le président du Nîmes Olympique Rani Assaf sort du silence dans une conférence de presse très attendue tout début mai. Et le président ne fait pas le voyage à vide, en tirant sur la famille Gazeau, qu’il qualifie de « cancer pour le club », puis en parlant du nouveau stade (« s’il ne se fait pas, il n’y a plus de Nîmes Olympique ») ou encore… de lui-même : « Le seul qui peut sauver le club c'est moi. Le NO, sans moi, il serait mort. » Ou aux urgences ?