Les communes de la Grand'Combe, Saint-Christol-les-Alès, Salindres, Saint-Jean-du-Pin, Rousson, Saint-Julien-les-Rosiers, Méjannes-les-Alès, Monteils et donc Saint-Ambroix, ont participé à une formation sur le sujet, au bâtiment Atome. L'objectif était de répondre au mieux à toutes les interrogations des représentants des municipalités pour adopter les bons réflexes. "Demandez Angela" est un dispositif de mise en sûreté des personnes en situation de harcèlement de rue, dans des lieux dédiés à cela (bars, hôtels, commerces, administration...).

Depuis janvier, le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq a donné le pouvoir d'agir aux 71 autres communes. Elles sont seulement une cinquantaine en France à avoir franchi le pas, sur 35000 environ. "8 femmes sur 10 ont peur de sortir ou ont été victimes de harcèlement de rue", dévoile Alexandra Lagulhon, conseillère municipale déléguée à l'égalité homme-femme et une des organisatrices de la formation, avec Aline Jarry à ses côtés.

Il existe trois groupes de travail à l'Agglo traitant de sujets autour des violences : un premier sur les mineurs (présidé par le maire de Saint-Julien-les-Rosiers Serge Bord et l'élue alésienne à l'éducation enfance jeunesse Méryl Debiere), un deuxième sur les violences familiale (présidé par la maire de Saint-Jean-du-Pin Julie Lopez Dubreuil et l'élu alésien à l'administration générale Bruno Mazuc) et un troisième sur la tranquilité et la sûreté (présidé par le maire de Saint-Christol-les-Alès Jean-Charles Bénézet et le conseiller municipal de Salindres à la sécurité Christian Fabrègue).

Sur Alès, environ 120 points Angela sont répertoriés et en 2023, une cinquantaine de personnes ont été formées sur le dispositif. Les élus se sont portés volontaire pour propager l'information, notamment à destination des commerces du centre-ville et d'ailleurs. De plus, 7000 flyers ont été distribués pour sensibiliser dans les établissements scolaires, pour que personne ne se sente seule dans une situation dangereuse.