Un "petit pincement au coeur" en revenant, voilà ce que reconnaît avoir ressenti Christian Cataldo, directeur général du cente hospitalier Alès-Cévennes depuis mai dernier, après en avoir été le directeur-adjoint autour du changement de millénaire (relire ici). Affirmant poursuivre, en priorité, "la trajectoire d’une offre de soin pérenne et élargie", Christian Cataldo a dit, évoquant l'année 2024, avoir mis en place une commission de projets. "À ce jour 21 projets ont été étudiés, 17 ont été retenus", Christophe Rivenq, en tant que président du conseil de surveillance, affirmant ensuite que les autres n'attendaient que la validation des instances. 

"Plus de vingt médecins ont été recrutés l'année dernière, poursuit Christian Cataldo. On travaille aussi aux médecins de demain, avec 24 internes, aujourd'hui, dans l'établissement", auxquels le directeur ajoute "huit externes et trois chefs de clinique". 

"On a souhaité renforcer la qualité de vie au travail, se félicite Christian Cataldo. Cela fait partie de l'attractivité de l'hôpital." Le pôle personnes âgées est passé à 5,2 équivalents temps plein contre deux auparavant ; les chimiothérapies de jour peuvent enfin être réalisées à Alès, sans besoin de se déplacer à Nîmes ; douze lits supplémentaires de chirurgie s'installeront bientôt, après réorganisation de l'unité de chirurgie ambulatoire. 

Le CHAC s'est aussi vu accorder la possibilité d'une second appareil IRM sur l'établissement, après la future restauration des urgences. Une belle nouvelle après la confirmation d'un scanner, bientôt, au centre hospitalier de Ponteils-et-Brésis.

Et c'est en cette année 2025 que sera choisi le projet retenu pour la modernisation des urgences. Tandis que Christian Cataldo souhaite retrouve le label Haute qualité environnementale et installer des panneaux solaires via une "délégation de service public" sur les espaces extérieurs. De quoi subvenir à une partie des dépenses d'énergie et, donc, à faire baisser les coûts d'un hôpital au déficit qui reste important. "Réaliser tout ça nous oblige à faire beaucoup de travaux", a insisté Chrisitian Cataldo. Ce à quoi Christophe Rivenq a répondu en écho, lors de son discours : "Ce sont des millions d'euros, il va falloir qu'on soit accompagnés..."