FAIT DU SOIR Un nouveau souffle pour la feria d’Arles

La Feria d’Arles a débuté avec la course camarguaise, place maintenant à la tauromachie espagnole dans les arènes.
L’empresa Jalabert l’avait clairement annoncé, cette feria est celle du renouveau, d’un souffle frais sur l’aficion et le sable des arènes.
« Après une saison 2024 marquée par une météo capricieuse, le soleil brillera à nouveau sur l’amphithéâtre arlésien en 2025, pour le plus grand plaisir des aficionados. Cette année, nous fêterons ensemble les 60 ans de la feria de Pâques et les 20 ans de la goyesque d’Arles. À cette occasion, Ludi Arles Organisation a préparé une programmation exceptionnelle, riche en nouveautés, pour ravir aussi bien les Arlésiens que les nombreux visiteurs venus d’ailleurs » évoquent Lola et Jean-Baptiste Jalabert, à la direction des arènes pour Ludi Arles Organisation.
Et les frangins de reprendre en insistant sur la qualité des spectacles proposés, « Les plus grandes stars de la tauromachie seront au rendez-vous… Alejandro Talavante, Daniel Luque, Miguel Angel Perera, Sébastien Castella, Marco Pérez, Emilio de Justo, Léa Vicens, Andy Cartagena, ainsi que le retour du numéro un actuel, le Péruvien Andrés Roca Rey. »
Comme toujours dans les toros, pour attirer le monde il faut jouer sur la notoriété des grands noms ronflants et sur la fougue des jeunes dont les dents raient le sable.
« Cette année, nous avons souhaité proposer des nouveautés aux aficionados en accueillant de nombreux toreros qui fouleront pour la première fois nos arènes. Parmi eux Tomas Rufo, grande promesse de la tauromachie, Fernando Adrian, Diego San Roman, Samuel Navalon ou encore Tristan Barroso, jeune novillero originaire du Sud-Ouest qui prendra l’alternative dans nos arènes. Ces toreros inédits partageront le paseo avec des étoiles montantes de la tauromachie, telles que le torero français Clémente, dont les performances continuent d’étonner, ainsi que Juan Leal. »
Mais, une feria en France, c’est aussi savoir faire briller les noms français. De plus, en 2025, aucun ne semble usurper sa place sur l’affiche !
« Une nouvelle fois les ganaderos français seront à l’honneur avec la présence de Robert Margé, élevage français du moment, Gallon frères, Jalabert frères, San Sebastián, Cuillé, Pagès-Mailhan, Virgen Mariá, Raphaël Chaubet, Fernay y sus hijas et du Laget. »
Samedi 19 avril à 11h, novillada. Les ganaderos français seront mis à l’honneur lors de cette course matinale. Les frères Gallon, Cuillé, les frères Jalabert, San Sebastian, Pagès-Mailhan et Raphaël Chaubet.
Retour d’une formule à succès avec six ganaderias françaises qui fouleront le sable des arènes d’Arles face à deux novilleros de premier rang, Javier Zulueta et Tomás Bastos qui accompagneront l’Arlésien Victor dans ses débuts en novillada piquée. Notons la présentation des exemplaires de Raphaël Chaubet à Arles.
Samedi 19 por la tarde, à 16h30, corrida d’El Parralejo pour Sébastien Castella, Clemente et l’alternative de Tristan Barroso. La France à la fête !
Pour cette première corrida du cycle pascal, la France est à l’honneur avec la présence de trois matadors de toros de l’hexagone dans un cartel de haut vol. Blessé chez lui, à Mont-de-Marsan, Tristan Barroso retrouvera la ganadería d’El Parralejo, qui se présentera à Arles, pour prendre son alternative et devenir le 75e matador de toros français.
Il sera intronisé par la figura Sébastien Castella qui fête cette année ses 25 ans d’alternative et par le matador Clemente, dont les performances constantes confirment sa place parmi les figures incontournables des grandes ferias, qui confirmera son alternative à Madrid cette année.
Dimanche 20 avril à 11h, seconde novillada, une de Fernay pour Juan Molas, Aaron Palacio et El Mene. Deuxième novillada, donc, du cycle pascal et premier lot complet. Les pupilles de la ganaderia Fernay y sus hijas ont été choisis et devront porter haut leurs couleurs.
Une belle occasion pour fêter le centenaire de la naissance d’Ernest et Viviane Fernay, fondateurs de l’élevage. Face à ces novillos arlésiens, difficile de faire plus proche, deux novilleros triomphateurs de la dernière temporada, Aarón Palacio et El Mene. Pour compléter le cartel, un novillero français, Juan Molas, a une carte à jouer, lui qui était annoncé à Arles l’année où le Covid a empêché toute feria avant de se retirer un temps des ruedos…
Dimanche 20 avril à 16h30, corrida et retour du roi. Une course de Jandilla pour Emilio de Justo, Roca Rey et Tomas Rufo. Pour un dimanche de résurrection, voilà un retour qui fait du bruit ! Une occasion idéale pour le retour du Péruvien Roca Rey, actuel numéro un mondial, dans l’amphithéâtre romain. Il ne pouvait le faire qu’en s’inscrivant dans un cartel prestigieux réunissant des figuras de renom.
À ses côtés, Emilio de Justo et Tomas Rufo, deux des toreros les plus marquants de ces dernières années, promettent une compétition empreinte de rivalité. Un après-midi arbitré par une des ganaderias les plus régulières de ces dernières années.
Lundi 21 avril à 11h, place au rejon et un cartel prestigieux. Pour la corrida de rejon du lundi de Pâques, véritable institution à Arles, Ludi Arles Organisation a décidé de réunir trois figuras de la tauromachie à cheval.
La nîmoise Lea Vicens et Guillermo Hermoso de Mendoza, triomphateurs dans de nombreuses arènes l’an dernier, notamment dans notre amphithéâtre, seront accompagnés d’Andy Cartagena, revenu au sommet grâce à des triomphes majeurs à Santander, Dax et Alicante. Ensemble, ils affronteront une corrida issue de l’élevage de Fermin Bohorquez.
Lundi 21 avril à 16h30, corrida avec cartel important pour la présentation d’un ganadero français. En effet, l’élevage de toros Virgen María, propriété de l’éleveur français Jean-Marie Raymond et installé à Constantina en Andalousie, fera ses débuts dans les arènes d’Arles après un triomphe notable l’an dernier à Nîmes, où neuf oreilles avaient été coupées.
Fernando Adrian, déjà triomphateur ce jour-là, fera sa présentation à Arles aux côtés de deux toreros de renom qui dans leur style, ne laissent personne indifférent, Miguel Angel Perera et Paco Ureña.
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