L’avenir de l’abattoir d’Alès, en situation déficitaire depuis plusieurs années, s’écrivait de plus en plus en pointillé. Mais « la réunion de la dernière chance » qui s’est tenue mercredi dernier dans la salle des assemblées du bâtiment Atome a débloqué une situation longtemps inextricable.

« Pour l’abattoir, la réunion de la dernière chance aura lieu fin janvier », précisait Max Roustan le 21 décembre dernier, lors de l'ultime conseil municipal de l’année 2020. Cette réunion a bien eu lieu mercredi dernier dans la salle des assemblées du bâtiment Atome en présence de « tous les utilisateurs de l’abattoir. » Et la situation s’est « enfin débloquée » ! C’est ce que promettait le maire d’Alès au lendemain de ce rendez-vous décisif, lors d’une visite sur deux chantiers alésiens ayant bénéficié du "plan de relance".

« Tout le monde a compris que pour s’en sortir il fallait travailler ensemble », convenait Christophe Rivenq, président d’Alès Agglomération, qui imagine une relation « gagnant-gagnant. » Ainsi, un conseil municipal extraordinaire au sujet de l’abattoir devrait avoir lieu très prochainement, donnant aux élus l’occasion de présenter un projet qui consisterait à créer deux sociétés d’économie mixte.

L’investissement se porte à hauteur de 5 millions d’euros, porté par la Ville, l’Agglo et le Pays Cévennes, tout en bénéficiant d’une aide appréciée de l’État et de la Région. Un projet que le président de l’Agglo ne manquait pas de relier à l’arrivée d’un grand plan alimentaire territorial destiné, à terme, à créer une autosuffisance alimentaire.

Corentin Migoule