L'association "Saint-Hilaire durable", qui rassemble les opposants au projet de construction d'un golf 18 trous porté par Alès agglomération, ont fait un état des lieux de la position des candidats aux municipales face à cette ambition qui suscite la polémique.

Les trois liste saint-hilairoises prétendantes à la mairie et les quatre listes alésiennes opposées à Max Roustan ont été interrogées par l'association, "car si la surface concernée par la ZAD se trouve à 99% sur le territoire de St Hilaire, c’est l’Agglo, dont le président est le maire d’Alès, qui porte ce projet depuis 2005".

À Alès

Selon "Saint-Hilaire durable", pour les listes « Un nouveau souffle pour Alès », emmenée par le socialiste Benjamin Mathéaud et « Alès ré-unie », du candidat communiste Jean-Michel Suau, "c’est un non clair et sans appel. Les représentants de ces deux listes refusent de voir disparaître des terres agricoles et prévoient même les moyens pour les conserver". Quant à Nathalie Challier, candidate FN pour « Alès fait Front », "elle est aussi opposé au projet et réclame un référendum". Une proposition que Brahim Aber, à la tête d'« Identité Alésienne », a également faite.

À Saint-Hilaire-de-Brethmas

La liste « Initiatives », de Jean-Michel Perret "se positionne sans la moindre réserve contre le projet et envisage de conserver à la zone son caractère agricole". « St Hilaire Avenir », conduite par Alain Cheyrézy, adjoint sortant, "n’a pas répondu mais il se place, comme l’a indiqué le Midi Libre, dans la continuité de Gérard Roux. Dans son interview sur radio Totem, il confirme sa volonté de poursuivre ce projet, prétendant même qu’il a été validé trois fois par la population !" Quant à la liste « St Hilaire Autrement » , de Patrick Guy, "elle n’a pas non plus répondu directement, mais sa position se trouve sur son programme : "Ce projet initié en 2004 par l’équipe en place sera probablement validé par les différentes instances décisionnaires. En ce cas, nous aurons à coeur de défendre les intérêts de tous les Saint-Hilairois…" En clair, M. Guy décide de ne rien décider et se se placer en simple contemplateur de décisions prises par d’autres ! ».