BAGNOLS/CÈZE La mairie plante des cyprès dans l’extension du cimetière et lance la reprise des concessions
Si le cimetière historique de Bagnols est plutôt arboré, son extension, créée il y a près de trente ans de l’autre côté de la voie ferrée, l’est beaucoup moins.
« L’un des constats qu’on a fait est que cette extension est horizontale, il n’y a pas d’arbres mis à part une haie, pose le maire Jean-Yves Chapelet. Donc on a décidé de planter des cyprès, c’est un arbre qu’on retrouve dans tous les cimetières. » Dans un premier temps, cinq cyprès viennent d’être plantés, notamment ce jeudi, « dans des coins, des zones où l'on sait qu’il n’y aura pas de sépultures, et l’année prochaine on essaiera d’en rajouter », rajoute le premier édile. Le tout sans herbicides, « comme depuis plus de dix ans », précise Jérôme Barnouin, du service environnement de la mairie.
Et concernant le cimetière, ces plantations sont le cyprès qui cache la forêt : « Derrière, nous menons un gros travail de recensements sépultures, car comme dans tous les cimetières nous sommes en train de reprendre les concessions », explique Jean-Yves Chapelet. Car l’équation est insoluble, entre des cimetières qui, si on y laisse les tombes abandonnées, ne cessent de s’étendre, et le fait que « créer des nouveaux cimetières est quasi infaisable », affirme le maire, ce qui lui fait dire qu’« on aménage pour l’éternité, car on sait qu’on ne pourra plus construire. »
Il faut donc reprendre les concessions abandonnées, pour pouvoir en mettre des nouvelles à la place. Le recensement a permis de donner un chiffre de « plus de 120 concessions qu’on doit reprendre », précise Jean-Yves Chapelet, sachant que le cimetière de Bagnols compte en tout environ 5 000 tombes. « On envoie un courrier aux familles, et à l’issue d’un délai légal sans réponse, on peut procéder à la reprise des concessions », rajoute la conseillère municipale chargée du dossier, Catherine Herbet. Une procédure tout sauf simple, certaines concessions étant abandonnées depuis (très) longtemps et retrouver les familles relevant de la gageure. « On en a pour deux ans », estime Catherine Herbet. La mairie a même missionné deux équivalents temps plein pour cette mission.