Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 19.07.2020 - elodie-boschet - 2 min  - vu 677 fois

BROUZET-LES-ALÈS Problème de toiture à l’école : la rentrée des classes menacée

L'état du plafond à l'école de Brouzet-lès-Alès.

Suite à un problème sur la toiture du regroupement pédagogique de Brouzet-les-Alès (*), la rentrée des classes de septembre est menacée. Selon le maire Matthieu Testard, l’assurance refuserait de prendre en charge les travaux.

Un drame humain a été évité de justesse à l’école de Brouzet-lès-Alès. Le 28 mai dernier, alors qu’une trentaine d’enfants était en classe – moitié moins que d’habitude en raison de la crise du Covid-19 – le plafond de l’école s’est abaissé de dix centimètres. « Heureusement, un mur perpendiculaire à la charpente a empêché un écroulement total. Une entreprise est passée et nous a dit que c’était les connecteurs métalliques qui avaient lâchés », explique Matthieu Testard, le nouveau maire de la commune élu au premier tour en mars dernier.

L’édile se rapproche alors de l’assurance. Et c’est là que les choses se compliquent. « Celle-ci ne veut pas prendre en charge le dégât car il n’y a pas d’effondrement réel. Nous avons fait appel à un expert pour faire avancer les choses, mais rien ne bouge… », regrette le maire. Parallèlement, l’école a été immédiatement fermée et mise en sécurité, et les enfants déplacés dans le foyer pour finir leur année scolaire. « On avait grand espoir de pouvoir faire réaliser les travaux avant le 1er septembre. Mais l’entreprise mandatée par l’assurance n’a pas la possibilité d’intervenir avant cette date-là et il faut ensuite compter cinq à six semaines… », précise Matthieu Testard. Quant au coût du chantier, il s’élèverait à environ 100 000€. Une somme rondelette pour la municipalité, qui n’a pas encore fini de payer le crédit de l’école et espère que l’assurance va changer d’avis : « Je ne comprends pas qu’elle ne fasse pas cet effort-là, pour une école en plus… »

Les lieux ont été mis en sécurité en attendant les travaux.

À ce stade, la rentrée des classes au sein de ce regroupement pédagogique est donc fortement compromise. « Nous avons alerté la préfecture et les conseillers départementaux. On est toujours dans l’attente que l’assurance nous dise quelque chose », soupire le maire. Quant aux 70 élèves qui doivent retourner sur les bancs de l’école en septembre, différentes solutions sont étudiées pour les accueillir, comme la mise en place de bâtiments modulaires. Les parents, eux, commencent à s’inquiéter.

Élodie Boschet

(*) Ce regroupement pédagogique rassemble les communes de Brouzet-lès-Alès, Navacelles et Allègre-les-Fumades.

Elodie Boschet

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