ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Département : Pissas/Perrigot, la bataille de l’intérim. Réunion au sommet, demain matin pour les conseillers départementaux de Gauche. Élu au Sénat, le président socialiste du Conseil départemental, Denis Bouad, doit céder son fauteuil. Mais à qui ? La question a agité ces dernières semaines les édiles comme si, la fin de l’ère Bouad était inenvisageable. Pourtant, c’est bien le cas. Fin octobre, le socialiste blauzacois descendra de l’estrade qu’il préside depuis cinq ans. Il déménagera ses affaires du bureau du cinquième étage, laissant la place à son successeur. L’heureux élu sera d’abord le premier vice-président, Alexandre Pissas. N’en déplaise à Denis Bouad, son rival a légalement le droit d’exercer la présidence pendant un mois avant l’élection d’un nouvel exécutif. Connaissant le Tresquois, il mettra tout en œuvre pour rester sur le perchoir jusqu’à l'organisation des prochaines Départementales. Plusieurs de ses camarades poussent, eux, la discrète Françoise Laurent-Perrigot. Élue du canton de Quissac (ex-Lédignan), la sexagénaire est la plus ancienne conseillère départementale avec 39 ans de mandat à son actif. Réputée pour son pragmatisme et son ouverture dans le dossier du Très haut débit, Françoise Laurent-Perrigot est aussi connue pour son soutien au sulfureux ex-président du Département, Gilbert Baumet, avec lequel elle a été condamnée, en 2001, pour emploi fictif. Entre elle et Alexandre Pissas, la concurrence n’est pas nouvelle. En 2015 lorsque Denis Bouad travaillait à unir ses troupes, ce dernier avait réussi à lui piquer la première vice-présidence. Aujourd’hui la bataille s'annonce rude. D'autant que cet intérim pourrait se voir prolonger en cas de report des élections de mars pour raison sanitaire. Un intérim doré à rafler.
Il demande la tête de Marc Taulelle ! Pas content le sénateur Laurent Burgoa… Cette semaine, l’adjoint Les Républicains à la ville de Nîmes, Marc Taulelle, s’est dit favorable à une vaste union de sa famille politique avec des élus de tous bords, même ceux venant d’extrême-Droite. Élu pendant encore quelques jours au conseil municipal de Nîmes - Laurent Burgoa a choisi d’abandonner son poste au profit de celui au Département -, le néo-sénateur a demandé expressément que la mairie se désolidarise de sa position. Plus que des paroles, Laurent Burgoa attend des actes. Selon nos informations, il se serait fendu d’un message au premier adjoint, Julien Plantier, demandant que Marc Taulelle soit démis de ses fonctions d’adjoints…
Proust toujours actif à Bruxelles. En déplacement cette semaine au parlement européen, le président de Nîmes métropole, a participé au sommet préparatoire des chefs d'État du PPE, en tant que vice-président du Parti Populaire Européen. L'occasion d'évoquer surtout le Brexit que les Anglais par la voix de leur premier ministre, Boris Johnson, souhaite voir se conclure rapidement, quitte à un "no deal". Le point de blocage selon Franck Proust trouve son origine en particulier sur la politique étrangère. Il y aurait trois points de désaccord : le processus global de l'accord avec les règlements des différents opérationnels, le sujet autour de la pêche qui aurait pour conséquence la disparition de toute l'économie en Belgique, en grande partie en Irlande et dans une moindre mesure en France. Et enfin, le marché intérieur. Les Britanniques voudraient appartenir à l'économie européenne sans les inconvénients. "On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. On ne peut pas avoir les mêmes avantages en étant dehors de l'Union que dedans", a fait savoir en séance le Nîmois.
Sabine Torres débarque à l'Agglo. L'ancienne directrice du groupe Médias du Sud/Vià Occitanie, à Montpellier, démarre dans les prochains jours un nouveau poste au sein de Nîmes métropole. Elle vient d'être recrutée comme directrice de la Communication. Elle remplace donc Jacques Prévost, ancien journaliste de Radio France qui devrait rebondir très bientôt pour un nouveau projet éditorial.
Mairie de Nîmes : qui pour ceindre l'écharpe ? Laurent Burgoa élu au Sénat, son poste d'adjoint et son écharpe sont vacants. Trois conseillers municipaux aspirent à le remplacer. Il y a d'abord la fidèle, Monique Boissière, conseillère municipale déléguée à l'Armée et au monde, qui était adjointe sous le précédent mandat. Si celle-ci n'a pas déméritée, le premier adjoint Julien Plantier soutient, lui, la candidature de Christophe Pio, délégué aux Halles, aux foires et marchés. Quant au directeur général des services, Christophe Madalle, il plaide pour Frédéric Escojido. Espérons que la période de quarantaine de Jean-Paul Fournier, testée positif mais sans symptômes au covid-19, ait été propice à la réflexion.
Départementales : vers un duo Plantier/Roulle ? À Nîmes, la situation politique du 1er canton promet de mettre l’ambiance dans la campagne électorale. À l’approche des Départementales, chaque camp évoque les premières stratégies et candidats. On le sait, le premier adjoint nîmois, Julien Plantier, aimerait se présenter aux Départementales de mars 2021 face au centriste Thierry Procida. Une première vraie élection pour le trentenaire qui avait vu ses ambitions rabotées aux Législatives 2017 au profit de ce même Thierry Procida. Reste que ses velléités ne plaisent pas à toute sa famille politique et notamment, aux conseillers départementaux LR, attachés à l’union de la Droite et du Centre. Le trentenaire reste toutefois persévérant. Il compte même prendre, en binôme, Sophie Roulle, nouvelle adjointe à la Culture de la ville de Nîmes.
Département : Frédéric Gras plus très chaud. Élu du canton d’Alès 3, le sympathique maire de Saint-Césaire-de-Gauzignan était pressenti pour être le candidat de la Droite et du Centre, lors de l’élection du nouveau président du Département. Seulement l’édile a fait savoir qu’il était déjà bien occupé, sans compter que les bisbilles avec le premier adjoint de Nîmes, Julien Plantier, ne sont pas pour apaiser franchement l’ambiance. En réunion ce lundi, les conseillers départementaux ont décidé de… ne pas décider. Si Laurent Burgoa souhaite présenter un candidat, les élus se sont donnés encore un peu de temps pour arrêter définitivement son nom. Ils se sont toutefois positionnés pour l’union de la Droite et du Centre, clef de leur victoire. N’en déplaise à certains.
Départementales : les candidatures sont ouvertes au PS. Dans l’attente de savoir si les élections de mars 2021 sont maintenues, le Parti socialiste suit son processus de désignation des candidats. Depuis quelques semaines, il recueille les candidatures des élus ou militants désireux de s’y présenter. Au-delà de la chambre d’enregistrement, la campagne est un bon moyen de savoir si les conseillers départementaux ont appris de leur échec des Sénatoriales. En clair : se mettront-ils en conformité avec les statuts (dépôts de candidature, vote des militants ou paiement des cotisations…) de peur de voir pousser sur leur canton, des socialistes en règle prêts à aller jusqu’au bout ?
Départementales : ça discute à gauche dans le canton de Bagnols/Cèze. Un front de Gauche. Voilà l'objectif du groupe d'action Bagnols insoumise. Mardi dernier, ils ont rencontré les socialistes. Un rendez-vous avec les communistes avait aussi été demandé par Geneviève Sabathé, à la tête de Bagnols insoumise. Sans réponse des communistes Bagnolais qui discutent en revanche avec Marie-Pierre Vaselli. Geneviève Sabathé voit dans ces rencontres l'espoir d'une "union de Gauche bornée sur les formations politiques." Excluez donc les listes citoyennes des négociations.
Pas si "facile à lire". Depuis la rentrée 2020, la médiathèque d'Uzès a aménagé un espace labellisé "Facile à lire". Le but : attirer un public qui ne se rend normalement pas dans les rayons de livres. Une quarantaine-cinquantaine de bouquins accessibles ont donc été disposées là, dans un coin cocooning, très accueillant. Niveau fonds documentaire, rien à dire. Niveau fond mural, mouais... Même si la tapisserie végétale, c'est très joli, ce n'est pas l'idéal pour apposer du texte dessus. Faute d'une serpe, on plisse les yeux pour décrypter ces arguments accrochés dans les feuillages du papier peint. Niveau de difficulté ? Pas si facile à lire...
Immersion inédite au coeur du CHU de Nîmes. Ce lundi 19 octobre 2020, Objectif Gard proposera à ses lecteurs une immersion exceptionnelle au sein du CHU de Nîmes. Comment l'établissement hospitalier nîmois fait-il face à l'épidémie de covid-19 ? C'est une véritable journée dédiée que notre rédaction vous a préparée. Elle démarre à 7 heures, avec notre FAIT DU JOUR. Puis à 7H50 avec l'interview de Nicolas Best, le directeur général. Avant un entretien avec le professeur Emmanuel de la Coussaye, président de la commission médicale d’établissement du CHU de Nîmes. Enfin, la journée se terminera par un reportage long format à 19 heures au coeur des services covid et réanimation de l'hôpital tourné en fin de semaine. Bande-annonce :
La rédaction