Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 12.03.2017 - abdel-samari - 3 min  - vu 341 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Amis lecteurs, en cette année d'élections, nos indiscrétions vont s'avérer d'utilité publique ! 2017 marque également le retour de Charmag, notre dessinateur, qui croque chaque dimanche l'actualité gardoise. Restez connectés. 

La fraternité et le FN. Il y a tout juste une semaine, ObjectifGard vous proposait le compte-rendu d'une conférence de presse du Front National annonçant la création d'un cercle de la fraternité. Dédié aux questions familiales, sociales, sociétales et bioéthiques, le Cercle Fraternité Gardois du Front National a pour ambition autour de conférences et discussions d'évoquer "toutes les problématiques liées à la famille, à la société et à tout ce qui unit les Français." Il n'en fallait pas plus pour que ce cercle de la fraternité made in FN fasse s'étouffer de nombreux lecteurs du Gard et de Navarre. Comment un parti qui prône au quotidien LA différence entre les étrangers et les Français peut se prévaloir d'un esprit fraternel pouvait-on lire en substance dans les messages reçus ? Le Front National a la réponse : ce cercle s'engage autour d'une certaine idée de la fraternité, au désavantage de l'égalité. En tant que journalistes, nous ne sommes pas là pour juger, même si forcément, nous avons notre avis personnel sur le sujet. La vocation de notre titre de presse est de donner la parole à tous car nous considérons que nos lecteurs sont capables de discerner très facilement la réalité de la manipulation. En l'espèce, nous espérons que vous n'êtes pas dupes.

Les doigts dans le pot de confiture. Lors d'une intervention publique, le protocole est clair : c'est l'État qui parle en dernier. Un détail pour vous, qui n'en est pas vraiment un pour nos représentants politiques... Pendant ses deux dernières inaugurations, le maire de la Grand'Combe Patrick Malavieille s'est empressé de discourir derrière le sous-préfet. Excès de bavardage ou péché d'orgueil ? En tout cas certainement pas un oubli. Car quand son adjointe intervient à son tour derrière lui, il ose, l'air filou : "Normalement, on ne parle pas après l'État, Madame !" Le jour de la journée de la femme, ça pique.

Françoise Dumas décidera mardi. On ne va pas jusqu'à dire que l'on est impatient de connaître sa décision de rejoindre Emmanuel Macron ou de se ranger derrière Benoît Hamon, mais force est de reconnaître que la députée du Gard sait ménager le suspense. Mardi prochain, c'est sûr, après une ultime réunion du cercle des réformateurs du PS, collectivement sera décidé du ralliement à l'ancien ministre de l'économie de François Hollande ou à l'ex-frondeur. Restant encore un peu évasive, se dessine toutefois l'orientation de mardi prochain : "Je prendrais ma décision selon mes convictions personnelles et mon parcours politique et pas en fonction des orientations d'un parti". Elle n'a pas décidé on vous dit !

La venue du FN à la CCI : début du conflit Giraudier-Cabanat ? Ce sont deux mails auxquels notre rédaction a eu accès. Deux mails qui font état de la venue du maire de Beaucaire, Julien Sanchez, et de deux élus de la ville à la CCI, qu'auraient découvert Francis Cabanat, président en exercice à l'époque, sans avoir été au préalable prévenu. Des invitations datant du 9 janvier et du 6 février mais qui n'ont finalement pas abouti à un rendez-vous officiel. Et pour cause, invité à la dernière minute, l'ex-président de la CCI d'Alès aurait décliné l'invitation et demandé expressément à Eric Giraudier d'annuler ce rendez-vous ne souhaitant pas associer la CCI Gard à la ville Frontiste. Un premier accrochage entre les désormais rivaux qui a peut-être ouvert la brèche a une guerre de pouvoir qui devrait connaître un nouvel épisode cette semaine avec la décision de la Préfecture de région de valider ou non l'élection d'Éric Giraudier le 27 février dernier.

Le discours le plus cher de l’année. Tout était réussi, vendredi matin à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle base d’avions de la Sécurité civile. Un aréopage de personnalités dont le Premier ministre, une ribambelle d’élus de droite comme de gauche, une foule de personnalités de la société civile et de l’armée. Les discours furent à la hauteur de l’événement. Tout un chacun félicita le grand rassemblement politique. Et les collectivités furent remerciées pour avoir permis ce décollage. Toutes les collectivités ? Hum… pas tout à fait. Nîmes Métropole passa à la trappe. Jean-Paul Fournier, lui-même, pris le soin, dans son discours pourtant très œcuménique, d’occulter l’Agglomération. Et Yvan Lachaud, cela va de soi. Dans son discours donc, prononcé au titre de président du Syndicat mixte de l’aéroport, il a simplement oublié de rappeler que c’est l’Agglomération nîmoise qui finance massivement le syndicat qu’il préside, avec un chèque d’1,25 M€ à la clé. Un discours à plus d’un million d’euros, en quelque sorte…

Abdel Samari

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