Depuis le 20 mars dernier, le centre André Malraux est fermé. Le climat d’insécurité du quartier Chemin Bas à Nîmes devenait extrêmement pesant pour le personnel qui avait fait valoir son droit de retrait au vu du danger. En effet, ces dernières semaines, les règlements de compte liés au trafic de drogue ont encore augmenté et la crainte de recevoir une balle perdue est réelle. 

Le syndicat UNSA (Union Nationale des Syndicats Autonomes) mairie de Nîmes demandait la fermeture du centre jusqu’à ce que les conditions de sécurité du personnel soient garanties.

Après une décision collective, les sept agents souhaitent revenir travailler et ce dès demain. Ils ont été reçus par l’administration et des propositions concrètes ont été faites afin de garantir une meilleure sécurité. Aux alentours du centre, la police municipale et nationale devraient effectuer des passages plus réguliers. Un dossier est actuellement en préfecture afin d’obtenir des moyens de protection supplémentaires dont la mise en place de caméras de vidéosurveillance. 

“Les agents sont conscients de la situation. Encore hier soir, des tirs ont été entendus. Mais la population a un réel besoin. Les agents restent proches d’eux et ils souhaitent reprendre à travailler. Mais si les engagements ne sont pas tenus et les risques pour les personnes qui fréquentent le centre sont aggravés, le personnel n’hésitera pas à faire valoir son droit de retrait une nouvelle fois”, confie Philippe Treil, secrétaire général adjoint du syndicat UNSA mairie de Nîmes. Pour l’instant, le centre sera de nouveau ouvert dès demain, jeudi 4 avril à partir de 8h30.