Dans la cour d'honneur de l'école nationale de police de Nîmes, les familles sont nombreuses pour tenter d'apercevoir un enfant, un ami ou un conjoint parmi les 560 adjoints de sécurité reçus au sein de cette 99ème promotion. Un important millésime, le nombre de reçus a doublé par rapport à la dernière promotion, qui va garnir les rangs de la police nationale et qui comprend 60% d'hommes et 40% de femmes. Durant trois ans, " ils assisteront les gardiens de la paix dans leur mission ", indique Henri Castets, directeur de l'école. Pendant douze semaines, ils ont été formés " à la déontologie, aux bases juridiques mais aussi à l'utilisation d'une arme ", ajoute le directeur, qui n'a pas hésité à qualifier cette promotion de " studieuse et attentive ". À l'issue de leur formation, ils pourront tenter le concours de gardien de la paix.

" Une grande fierté "

Parmi le public, Nicole est une maman particulièrement attentive. Originaire d'Avignon, elle essaye de retrouver son fils parmi la masse de chapeau blanc. " Je ne le trouve pas. Il y a tellement de monde. C'est très émouvant pour une mère d'assister à ce genre de cérémonie ", sourit-elle. Félicités par le préfet du Gard, Didier Martin, les 560 adjoints de sécurité n'ont pas manqué à la tradition de fin de cérémonie : le lancé de chapeau !  Une grande joie pour Eddy, arrivé de Martinique pour passer cette formation. " C'est une très grande fierté pour moi car c'est la plus grande école de police de France. La formation s'est très bien passée et j'ai hâte de commencer ". Le jeune adjoint de sécurité de 22 ans ne compte pourtant pas s'arrêter là. " J'espère bien passer les concours de gardien de la paix puis de brigadier. "

J.-M.C.