CULTURE Beau Weekend : this was not the last song

Conférence de presse au Club
- Photo Yannick PonsHier soir au Club de Paloma (Nîmes), lors d’une conférence de presse, Fred Jumel a dévoilé une programmation aussi riche qu'internationale, réunissant 28 artistes au total. Knives, Spill Tab, Deki Alem, Almost Monday, Bonjour, Enola Gay, Ghostwoman, ça ne vous dit rien ? C’est normal…
Six ans après sa dernière édition, This is not a love song (Tinals) revient à Nîmes les 27 et 28 juin prochains. Peu de groupes connus et peu de Français. L’ambition du festival est de dévoiler des artistes que l’on n’a pas souvent l’occasion de voir sur scène, à moins de parcourir des milliers de kilomètres, dans une ligne artistique audacieuse qui s’affranchit des tendances musicales suivies par le grand public.
Engouement immédiat
Loin de chercher à rassembler les foules avec des têtes d’affiche mainstream, Beau Weekend mise sur l’authenticité et l’exploration musicale. L’objectif est clair : composer une programmation qui a du sens, dans laquelle chaque groupe et chaque festivalier trouve sa place en toute cohérence, et dans l'urgence.
À l’annonce du retour du festival, les réseaux sociaux se sont rapidement enflammés et l’engouement pour les réservations a suivi. 1 900 blind pass ont été vendus en quelques semaines, auxquels s’ajoutent 250 billets-jour pour chaque soirée. Comme l’a souligné Gaël Dupret, président du conseil d’administration de Paloma, les deux tiers de la jauge sont déjà remplis.
Programmation pointue et éclectique
Après l’annonce des dix premiers artistes il y a trois semaines, le directeur de Paloma Fred Jumel annonçait la suite de la programmation qui comprend des groupes tels que Knives, Spill Tab, Deki Alem, Almost Monday, Bonjour, Enola Gay, Ghostwoman, John Maus et Death in Vegas… Ça ne vous dit rien ? C’est normal, il s’agit d’une sélection qui témoigne de l’esprit de découverte qui se place au cœur du projet de la scène nîmoise.
>> Relire l'article sur l'annonce des 10 premiers artistes
Cette année, les scènes émergentes irlandaise et anglaise sont à l’honneur. Le codirecteur artistique Christian Allex met en avant des groupes en pleine ascension, comme Enola Gay ou Murder Capital.
Mouvement riot grrrl
Le festival explore également des horizons variés, de l’artillerie lourde de Party Dozen (Australie) au cocktail indé de Girl Ultra (Mexique), en passant par l'adrénaline des girls de Rotwax (Angleterre).
La scène alternative féminine est particulièrement prégnante avec Friedberg (Autriche) qui dévoile un projet vraiment intéressant, Titor (New York), et puis Rotwax, très traditionnel dans le rock. "Girl Ultra aussi est une fille qui vient de Mexico, beaucoup plus tournée aujourd'hui vers le pop un peu plus acidulé", confie Christian Allex.
Site en mutation
Ces derniers jours, le site qui circonscrit le festival évolue avec l’ajout d’une seconde scène en extérieur. Difficile de savoir quel artiste découvrir pendant ces deux jours, surtout quand on ne les connaît pas tous ! Pour vous aider, la Team Paloma vous propose un classement par ambiance musicale afin de vous permettre d’y entendre plus clair !
Ainsi, ont été créées des thématiques comme "Envie d’en découdre" (Dtz, Kadavar…) ou "À l’arrière d’un pick-up" (Almost Monday, Ghostwoman), "Move your feet" (Girl ultra, Deki Alem…), qui annoncent une programmation résolument brute et sans concession.