ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Nous sommes le dimanche 13 avril 2025. Il est 12 heures. Place aux indiscrétions politiques et économiques de la semaine…
Prospective nîmoise. Le sondage exclusif Opinion Way commandé par Objectif Gard a fait le tour du Gard et de l’Occitanie. Même à Paris, les médias et les acteurs politiques de premier plan y sont allés de leur commentaire. La seule ville de France dirigée par la Droite va-t-elle tomber l’an prochain ? Les interprétations ont été nombreuses, à l’exception unique de Franck Proust, le président de Nîmes métropole, candidat déclaré pour succéder à Jean-Paul Fournier. Qui a balayé l’évènement de la semaine, comme il balaie tout ce qui se met en travers du plateau offert par le maire de Nîmes. Seulement, il n’a pas pu faire autrement que de répondre à ses interlocuteurs lors de son déplacement dans la capitale cette semaine. Cette étude a au moins une vertu : mettre l’église au centre du village. Personne ne peut dire un an avant l’échéance électorale qui remportera le fauteuil de maire. La droite nîmoise sortante résiste. Avec le grand centre, incarné par Valérie Rouverand, elle peut même espérer faire fructifier l’héritage du maire de Nîmes. Et ce, malgré plusieurs décennies de pouvoir et l’usure qui va avec. La négociation sera cependant rude. Comment se réconcilier après autant de haine ? Est-ce qu’Yvan Lachaud, l’éternel ennemi, acceptera de se retirer sans sourciller ? Impossible. Et Julien Plantier qui sort renforcé de notre sondage ? Il n’a objectivement aucune raison aujourd’hui de se plier au désidérata du Colisée… À gauche, l’espérance est là. Vincent Bouget, le leader communiste, a une belle carte à jouer. Il fait l’unanimité dans son camp. Sauf chez les Insoumis. Ces derniers espèrent une seule chose : passer la barre des 10 % pour se maintenir au second tour. Et soit négocier, soit faire perdre. Sans compter que le prochain congrès du Parti socialiste prévu en juin pourrait donner une indication du choix de LFI en mars 2026. Si Olivier Faure, le secrétaire national, est poussé vers la sortie, son successeur changera totalement de braquet. Hors de question de s’allier de près ou de loin avec les amis de Mélenchon. Au niveau national comme local. À l’extrême-droite, Yoann Gillet est sur un petit nuage. Son résultat est inespéré. Et les chiffres bruts avant la correction classique du sondeur lui permettent même de dépasser Vincent Bouget au premier tour. Mais le député de la première circonscription a-t-il réellement la capacité de s’asseoir à la place de Jean-Paul Fournier ? Pas si sûr. Il lui faudra à la fois crédibiliser ses propositions et changer de posture pour convaincre une majorité de Nîmois au-delà de son électorat naturel. Enfin, reste le sentiment qui prédomine dans les résultats de notre prospective. Dans la droite ligne de l’enquête réalisée par le sondeur Verian pour nos confrères du Figaro. Dans la perspective des municipales, il y a le signe d’une attente de changement chez une part non négligeable des électeurs. Mais est-ce que tous les acteurs nîmois en ont parfaitement conscience ?
D’un sondage à l’autre… Depuis mardi et le dévoilement des résultats de notre sondage Opinion Way, quelques confrères semblent aigris... On est habitué. Et une poignée de politiques déçus, souvent ceux pour qui le sondage n'est pas favorable, remettent en cause la méthodologie. Comme Objectif Gard n'est pas né de la dernière pluie, ressortons nos archives du placard. Prenons notre sondage de 2019. Il avait été réalisé par téléphone cette fois, auprès d’un échantillon de 502 personnes inscrites sur les listes électorales à Nîmes. À l’exception de Jean-Paul Fournier, Yvan Lachaud était déjà le plus connu du personnel politique. Et pour la popularité ? Julien Plantier arrivait à la deuxième position ! Alors, on le voit bien, un sondage réalisé par Internet ou par téléphone produit les mêmes résultats. Les contestataires vont devoir trouver d’autres arguments…
Sondage, suite et fin. Toujours dans notre sondage de 2019, deux hypothèses de premier tour hissaient le maire de Nîmes à la première place. Mais avec seulement 24 % dans l’une. Et 27 % dans l’autre. À cette époque, un an avant les municipales de 2020, Jean-Paul Fournier devait faire face à un certain Yvan Lachaud, homme fort du Colisée. À un Rassemblement national qui n’avait pas la force d’aujourd’hui. Mais surtout à une gauche totalement divisée. « Franck Proust est finalement dans les mêmes proportions que Fournier en 2019. Mais lui doit faire face à une division dans sa propre famille cette fois. Il a plusieurs mois pour recoller les morceaux, il va y arriver », avance un proche du président de Nîmes métropole. « Ce sondage, même s’il ne plait pas à tout le monde, a une vertu : il permet de sonner une alerte à droite, mais aussi chez les électeurs nîmois qui ne veulent pas des communistes. D’ailleurs, depuis mardi, le téléphone sonne chez les LR. De nombreux militants qui avaient quitté le navire appellent pour donner un coup de main… » Finalement, Objectif Gard c’est un peu comme le célèbre bonbon Kiss Cool. D’abord, ça donne un bon coup de froid, et ensuite, ça provoque un effet inattendu, un peu fou, comme une poussée d'euphorie !
Gourdel en éclaireur ? C’est la nouvelle rumeur qui agite la droite pro-Proust depuis mardi : et si Julien Plantier réussissait le coup de force, à la fois de convaincre Valérie Rouverand de le rejoindre, tout en écartant définitivement Yvan Lachaud de la liste ? « L’ex-patron de Nîmes métropole veut simplement être réhabilité, car il considère qu’il n'a fait qu’appliquer le programme commun avec Fournier en 2014. Et son bilan à l’Agglo a été positif », explique un proche du Centriste. Pour mettre tout le monde autour de la table, Pascal Gourdel, l’ex-adjoint aux Finances du maire de Nîmes, aurait été désigné. « Ils se connaissent bien avec Yvan Lachaud, et il n’y a pas de rancune entre les deux hommes. En plus, depuis quelques semaines, ils ont un ennemi en commun : Franck Proust. » Pascal Gourdel, contacté, ne confirme pas cette rumeur, mais ne crache pas sur l’avenir non plus. « La priorité de Julien Plantier est de bâtir le projet avec les Nîmois. Il n’est absolument pas à l’ordre du jour d’évoquer de quelconques négociations. » Mais Valérie Rouverand est-elle prête à céder la tête de liste ? « Pas pour le moment, mais tout semble converger vers un accord entre elle et Plantier… » Ce dernier ne serait d’ailleurs pas contre l’étiquette Horizons que pourrait lui offrir Yvan Lachaud… « Édouard Philippe est un ancien LR comme Julien Plantier », glisse malicieusement un proche du patron du groupe Nîmes avenir…
Parking à la tête du client ? Les élus et collaborateurs de la ville de Nîmes bénéficient depuis toujours de places de parking pour leur véhicule. Mais depuis la scission dans la majorité, Julien Plantier et les élus de Nîmes avenir ont été contraints de rendre leur carte de stationnement. Une mesure de représailles de la part de Gerardo Marzo, le conseiller spécial du maire. « C’est étonnant de constater que les élus d’opposition de gauche, comme du RN, ont toujours leur carte », remarque un élu de Nîmes avenir. « Cela ressemble à du chantage à la tête du client… D’autant qu’il est bien possible que des cartes soient aussi distribuées à des gens qui n’ont rien à voir avec la mairie… » Renseignement pris auprès du protocole de la Ville, on assure à notre rédaction que personne n’a de cartes, à l’exception des élus de la majorité et des administratifs. « Les Nîmois voient ainsi le véritable intérêt de ces élus qui ne cherchent que les avantages personnels et non l’intérêt général… », explique le cabinet de Fournier.
Reprise en main. Pour l’emporter dans un an, Franck Proust, le nouveau premier adjoint, a une idée en tête : labourer le terrain et essayer de recoller les morceaux avec les comités de quartiers, les associations d’habitants et les commerçants fâchés avec la Ville. Dernier exemple en date, en fin de semaine, le patron de l’Agglo a consacré plusieurs heures aux étaliers des Halles de Nîmes. Entre incompréhension et tensions, ces dernières années n’ont pas été un long fleuve tranquille. Après la réunion, pourtant, les marchands semblaient rassurés. « Il a pris le temps de nous écouter et n’a rien imposé. Ça change par rapport à avant… Maintenant, on veut être sûr que les actes vont suivre les paroles… » Vendredi soir, à l’occasion de la Primafresca, Franck Proust a pu mesurer un premier niveau de satisfaction. « Il a croisé les étaliers rencontrés le matin et tous sont venus lui parler, le sourire aux lèvres… » Renouer le lien qui s’était étiolé, une première étape réussie…
Retour d’expérience. Nicolas Daragon, le maire de Valence, rencontre Julien Plantier la semaine prochaine. L’ex-ministre chargé de la Sécurité du quotidien, dans le gouvernement Michel Barnier, va présenter au candidat nîmois les travaux réalisés par sa commune en matière de végétalisation. Mesure phare du mandat actuel de Nicolas Daragon, plus d’un million d’euros a été investi pour végétaliser l’ensemble du centre-ville, avec notamment 200 arbres plantés pour embellir et offrir de la fraîcheur grâce à l’ombre apportée. Un centre-ville de Valence totalement transformé pour lutter surtout contre les îlots de chaleur urbaine, mais qui a permis l’embellissement du cadre de vie. Julien Plantier va donc chercher chez nos voisins de la Drôme les bonnes pratiques à dupliquer à Nîmes après 2026…
Le retour des sous-doués ? On les avait oubliés depuis bien longtemps. Mais ils sont de retour aux affaires à Nîmes après l’exclusion de nombreux adjoints. Corinne Ponce-Casanova, nouvelle adjointe à la Santé, a surpris tout le monde samedi dernier lors d’une opération caritative à l’hôtel Vatel. Elle n’aurait pas hésité à expliquer qu’elle aurait préféré s’occuper de la Culture, car la santé « c’est trop triste… » Raison pour laquelle finalement Franck Proust a préféré garder sous sa main la représentation au sein du CHU de Nîmes ? L’autre adjoint qui commence à se faire remarquer, c’est Thierry Procida. Le spécialiste de la danse « la Crapola » raconte partout en ville qu’il est à l’initiative de l’organisation du tournoi Bastide Médical UTS Nîmes qui a rencontré un vif succès le week-end prochain. « On est chez les fous, mais cette posture semble déteindre sur beaucoup d’élus à la municipalité. Les administratifs sont surpris de constater comment certains imaginent faire partie d’une nouvelle majorité en place pour les six prochaines années… Le réveil va être terrible », souffle un cadre administratif nîmois.
Heureux papa. On ne le voit pas beaucoup ces dernières années, il va encore être éloigné un petit bout de temps des affaires municipales. François Courdil, l’adjoint au maire, est en effet l’heureux papa d’un petit Georges depuis quelques jours. Reste à savoir si, après son congé paternité, l’élu nîmois participera à la campagne de Franck Proust. « Il avait pris du recul après les attaques quotidiennes de Julien Plantier et de ses sbires. Désormais, l’ambiance à la mairie est plus sereine. Il va pouvoir réinvestir les lieux… », commente un élu municipal qui ajoute : « Surtout sa délégation qui faisait la part belle aux différents quartiers de la ville. » Un délaissement au cœur des critiques récurrentes de l’opposition…
L’énigme. Dans les couloirs de la mairie, tout le monde se pose la question : Christophe Madalle, le directeur général des services, va-t-il rester encore longtemps aux côtés du maire ? « Il est mis sur la touche. Dernièrement, Gérardo Marzo a écrit un courriel pour annoncer le départ de Rachid Benmahrouz, en mettant en copie Christophe Madalle au même rang que les directeurs adjoints. C’est indélicat, sauf si c’est volontaire », explique un administratif. « Christophe Madalle est de moins en moins présent dans les murs, il évite même le maire au moment de trancher les différents dossiers. La confiance est rompue. » Cette situation peut-elle durer encore longtemps ? « Oui. Christophe Madalle veut partir, mais à ses conditions. On lui refuse pour le moment. Donc, il patiente et espère que Julien Plantier s’imposera en mars prochain… » L’espoir fait vivre…
La guerre d’Arles. Du côté d’Arles, les rumeurs les plus folles courent au fur et à mesure que l’on approche des municipales. Le maire, Patrick de Carolis, garde encore secret ses intentions pour un second mandat. « Il rêve davantage du Sénat que d’Arles, mais il devrait y retourner. Cependant, il est coincé à ce stade… », explique un de ses proches. Coincé parce que dans sa propre majorité, les tensions sont vives entre deux élus de premier plan. D’abord, son premier adjoint, Jean-Michel Jalabert et Mandy Graillon, adjointe au maire d'Arles chargée de la Sécurité, de la propreté, des festivités et de la culture provençale. « Les deux ne peuvent plus se piffrer. Et De Carolis va devoir faire un choix rapidement pour éviter de se retrouver avec une liste face à lui issue de sa propre majorité… » Peut-être que la feria de Pâques la semaine prochaine sera l’occasion d’un premier rabibochage ? « Il n’a pas le choix, tout le monde veut éviter de se retrouver dans la situation de Nîmes avec une guerre d’ego. »
Absences remarquées. Mais que s’est-il passé vendredi soir à Saint-Hilaire-de-Brethmas ? Une épidémie foudroyante chez l’ensemble des élus ? En tout cas, fait rarissime, le conseil municipal de la commune n’a pas pu se tenir en raison d’un quorum non atteint. Il s’agit d’un minimum nécessaire d’élus présents pour adopter les différentes délibérations. En sus, cette fois, c’était le budget qui était à l’ordre du jour. « Les municipales ont démarré ici. L’opposition est nombreuse et fait déjà du mal au maire sortant… », explique un élu. « La majorité municipale se fissure, car certains ne sont plus d’accord avec le maire », pense savoir un autre. Le prochain conseil est prévu lundi soir. Espérons qu’il pourra se réunir normalement. Parce que les administrés, bien qu’intéressés par l’avenir de leur commune, veulent d’abord que les dossiers actuels puissent arriver à bon port… Contacté, Jean-Michel Perret, le maire PS ne nie pas la situation, mais rassure. Il s’agit pour lui « d’un cumul d'absences vraiment justifiées », mais aussi « de quatre membres de la majorité qui font la gueule. » Une réunion au sommet est toutefois prévue la semaine prochaine…
« L’échec personnel » d’Alexandre Pissas. Cette semaine, le budget du SDIS a été adopté en conseil d’administration. L’occasion de revenir sur l’actualité des pompiers du Gard, et plus précisément sur la très attendue reconstruction de la caserne du Vigan. Problème : selon nos sources, la DDTM aurait annoncé que le bâtiment ne pourra pas être reconstruit sur le site initialement prévu. « Moi, j’attends que l’on me propose un terrain digne de ce nom », lâche alors Alexandre Pissas, président du SDIS, visiblement agacé. Sauf que là aussi, comme à Pont-Saint-Esprit, des petits soucis financiers rendraient inenvisageable l’achat d’un terrain par la commune ou l’intercommunalité. Une situation qui fait grincer des dents. « Depuis le début, Alexandre Pissas ne veut pas que la caserne se fasse sur ce terrain. C’est d’ailleurs pour ça que le Sdis n’a pas fourni une enquête complète… Les pompiers sont encore rancuniers sur le litige passé concernant la participation financière du Vigan », confirme une autre de nos sources. Au Vigan, pour éteindre les incendies, il faudra d’abord rallumer les finances.
Mais qui est Pierre Mounier ? Ce mystérieux député que personne – pas même l’Assemblée – ne semble connaître ? Objectif Gard a récemment rencontré le maire de Bourdic, Christophe Gervais. Au cours de la discussion, l’édile a évoqué ses relations avec différents partenaires institutionnels, notamment le Pays d’Uzès, le département et le député de la 4ᵉ circonscription : « Je n’ai jamais vu Pierre Mounier, tout comme celle qui le remplaçait avant », a-t-il confié. Seul petit hic : aucun Pierre Mounier n’est député du Gard. L’actuel élu de la 4ᵉ circonscription s’appelle Pierre Meurin (Rassemblement national), et sa prédécesseure était Annie Chapelier. Christophe Gervais a-t-il la mémoire qui flanche ? En tout cas, si Pierre Mounier lit ces lignes, qu’il se manifeste : apparemment, il manque à tout le monde.
Un voyage au Japon pour réfléchir. Après deux mandats passés à la tête de la commune de Gallargues, Freddy Cerda a décidé de ne pas se représenter. À 72 ans, l’édile explique – et on le comprend – vouloir profiter de la vie et penser un peu à lui. Résultat : la place de maire est libre, et forcément, tous les regards se tournent vers Laurence Barduca-Fauquet, conseillère départementale du canton et présidente d’Habitat du Gard. « Je n’ai pas encore pris ma décision. Je consulte », glisse l’élue, qui s’envolera bientôt pour trois semaines au Japon pour « réfléchir de manière sereine ». Rendez-vous début juin.
Gendarmerie de Pont-Saint-Esprit, la suite. L’affaire avait fait du bruit en fin d’année dernière : la révélation par la mairie de Pont-Saint-Esprit que la caserne de gendarmerie flambant neuve construite par l’ancienne majorité municipale était insuffisamment protégée contre le risque inondation, faute d’avoir bâti les bassins de rétention nécessaires. Le maire, Valère Segal, affirmait alors que « les élus le savaient », et qu’il saisirait la procureure de la République. Depuis, « à notre connaissance, rien n’a bougé », souffle une source proche du dossier. Alors, selon nos informations, le maire de Pont a décidé de déposer plainte le 20 mars dernier, et il a dans l’idée de se constituer partie civile pour qu’une enquête sur cette affaire soit conduite. Car au bout du bout, ce serait à la commune, qui a construit la caserne, de rattraper le coup et de bâtir les bassins nécessaires. Des travaux estimés, à la louche, à une dizaine de millions d’euros. Alors la mairie, convaincue qu’elle est dans son bon droit, ne compte pas se laisser faire : « Nous envisageons de rendre publiques les pièces du dossier de la gendarmerie, confie une source proche de la mairie de Pont. S’ils nous y obligent, on le fera. » D’ici là, les lecteurs les plus impatients peuvent se replonger dans l’enquête publiée sur cette affaire en novembre dernier sur Objectif Gard : https://www.objectifgard.com/actualites/fait-du-jour-la-caserne-de-gendarmerie-de-pont-saint-esprit-en-eaux-troubles-137576.php
Les indiscrétions font une pause à l’occasion des vacances de Pâques. Rendez-vous le dimanche 27 avril 2025 pour une nouvelle édition de votre rendez-vous 100 % politique et économique.
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