Depuis ce matin, les conseillers généraux socialistes se réunissent à huit clos au Département autour de Jean Denat. Si au lendemain du second tour, le PS gardois est sonné, privé de son leader, il n'en reste pas moins combatif pour conserver la collectivité. Puisque l'intime de Manuel Valls n'a peut-être pas tout perdu... En menant une campagne tambour battant dans le Gard, la gauche qui possède 22 conseillers généraux sur les 46 de l'hémicycle est en capacité de conserver la collectivité.

Hier soir dans le canton de Bagnols, Alexandre Pissas triomphateur du FN a annoncé sa candidature à la présidence de la collectivité. Une façon d'augmenter les enchères ? Selon nos informations, l'ex-socialiste aurait revu ses ambitions à la baisse… pour le poste de premier vice-président. Une fonction occupée actuellement par Denis Bouad, qui pourrait lui-même briguer l'exécutif. Pour l'heure, rien n'est encore décidé.

Dans la balance des tractations, les prochaines régionales. La gauche étant plutôt optimiste à l'idée de conserver la nouvelle super-région, fusion des deux entités PS : Languedoc-Roussilon et Midi-Pyrénée.

Une nouvelle réunion du groupe PS se tiendra à 16 heures.