DÉPARTEMENTALES Julien Sanchez vient soutenir ses troupes à Alès
Ce lundi matin, la tête de liste départementale et régionale du Rassemblement national, Julien Sanchez, était aux halles de l’Abbaye à Alès avec les candidats de son parti sur les cantons d’Alès 1, 2 et 3.
« Voter Ribot, c’est voter Suau. C’est la même chose », attaque de bon matin Julien Sanchez, la tête de liste gardoise du Rassemblement national. Il s’explique : « Par deux fois, en 2015 et en 2020, nous avons proposé nos voix aux "républicains" pour diriger le Département. Et par deux fois, ils ont préféré le laisser aux mains de la Gauche ». Entre la distribution de tracts et quelques témoignages spontanés de sympathie d’Alésiens présents sur le marché, Julien Sanchez avance un dernier souhait : « Il serait bien qu’il y ait un peu de renouveau. J’étais lycéen à Alès il y a une vingtaine d’années et Jean-Michel Suau était déjà conseiller général. »
Quand on lui oppose l’argument des autres partis politiques à l’encontre de sa formation, à savoir que ses candidats seraient d’illustres inconnus - pour ainsi dire "parachutés" - le maire de Beaucaire répond méthodiquement : « Sur Alès 1, Aurélie Wagner siège au conseil municipal et Christophe Clot y était de 2014 à 2020. Sur Alès 2, nous avons Francis Bassier, un médecin que tous les Alésiens connaissent, qui est au conseil municipal et communautaire. Il sera 7e sur la liste aux Régionales donc en position éligible. Son binôme, Martine Le Bourdiec, était sur les listes en 2014 et 2020. Et oui, on a deux nouveaux sur le canton d’Alès 3 (Bruno Guisset et Christiane Richard, Ndlr). »
Pour faire connaître leurs propositions, les candidats tractent régulièrement sur leurs cantons respectifs. Francis Bassier, par exemple, écume celui d’Alès 2 : « Je suis tous les jours sur le terrain. J’ai fait Saint-Martin-de-Valgalgues, Tamaris, Salindres. Ce matin, on est aux halles, cet après-midi à Mons. J’ai distribué 3 500 tracts environ et mon objectif est d’avoir donné les 16 000 en ma possession d’ici le 17 juin. »
Sur les dépliants en question, on découvre plusieurs thèmes chers au parti de Marine Le Pen : la lutte contre la fraude sociale, le refus de l’accueil des migrants, sécuriser les établissements scolaires, renforcer les moyens alloués à la sécurité, la fin des subventions clientélistes ou communautaristes… « Marine Le Pen est en forte hausse au niveau national. Sachant qu’on est toujours plus haut dans le Gard, on a toutes les raisons d’espérer », conclut confiant Julien Sanchez. Verdict les 20 et 27 juin prochains.
Tony Duret