Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 30.03.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 128 fois

DÉPARTEMENTALES Présidence du Département : l'heure des tractations a sonné

Au soir du second tour, aucun parti n'est parvenu à obtenir la majorité absolue. D'ici jeudi, les tractations vont aller bon train pour tenter de dégager une majorité et élire un président. 

Après la chute de ses deux poids lourds - Jean Denat sur Vauvert et Juan Martinez, sur Beaucaire - le PS gardois est sonné… Avec 22 conseillers généraux sur les 46 de l'hémicycle, la gauche n'a pas la majorité absolue pour gouverner seule. Une situation similaire à la droite : si celle-ci peut pavoiser d'avoir doublé son nombre d'élus, la coalition UMP- UDI-MoDem n'est pas en capacité de s'emparer de l'exécutif et va devoir chercher à s'allier avec l'ennemi. Ce soir, depuis la permanence du Bon Sens Gardois, les deux leaders de la droite pour ces départementales, Laurent Burgoa (UMP) et Thierry Procida (UDI) ont assuré que "tout est encore possible. Ce Département n'est pas perdu. Nous pouvons faire quelque chose pour la présidence". Des propos confortés par ceux de Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes et patron de l'UMP du Gard : "demain, nous allons réunir les élus de l'UMP et de l'UDI pour mettre en place une stratégie, nous avons encore une chance".

Portal, Pissas et candidats FN  : clefs du scrutin ?

D'ici jeudi, date de l'élection du président du conseil général, les tractations de chaque partie vont aller bon train. Quel parti parviendra à rallier à sa cause certains élus, et surtout lesquels ?  Le FN sera-t-il susceptible de voter pour l'UMP, même si cette dernière s'est toujours prévalue de son hostilité vis-à-vis de la formation de Marine Le Pen ? Que fera William Portal qui était jusque là en délicatesse avec Laurent Burgoa  ? Enfin, quel rôle sera amené à jouer l'ex-socialiste Alexandre Pissas qui s'est déjà déclaré candidat à la présidence du Département ? Nombreuses sont les questions qui reflètent les incertitudes de ce scrutin, extrêmement serré. Peu habitué à la politique du consensus, une nouvelle ère s'ouvre au conseil général. Au plus grand bonheur de la démocratie ?

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Coralie Mollaret

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