ÉDITORIAL Apologie du terrorisme : mauvais point pour La France insoumise

Rassemblement de soutien aux arènes de Nîmes après l'attentat de Charlie Hebdo.
- Photo archive Objectif GardL'on peut se demander franchement ce qui a encouragé le député LFI à l'Assemblée nationale, Ugo Bernalicis, à déposer cette semaine une proposition de loi visant à "abroger le délit d’apologie du terrorisme du Code pénal" ?
Une nouvelle fois, La France insoumise trouve le moyen de créer des tensions politiques inutiles alors que l'on se remet à peine de son épisode précédent... Cette fois, c'est sur un sujet si lourd et difficile dans notre pays que l'on peut se demander franchement ce qui a encouragé le député LFI à l'Assemblée nationale, Ugo Bernalicis, à déposer cette semaine une proposition de loi visant à "abroger le délit d’apologie du terrorisme du Code pénal" ? La niche parlementaire jeudi prochain de son groupe n'est pas une raison suffisante. Encore moins, la volonté de se faire remarquer quelques jours après les commémorations des attentats du 13 novembre, et au cœur du procès de l’assassinat de Samuel Paty lors d’un attentat islamiste il y a tout juste quatre ans. Plus que regrettable, le timing est terriblement fâcheux. Et provoque, à juste titre, un véritable tollé dans toute la classe politique, y compris chez les partenaires de LFI au sein du Nouveau Front populaire, même pas informés de l'initiative. Le plus regrettable dans cette volonté d'hystériser tous les débats, c'est le fond de l'affaire. Car oui, en 2014, François Hollande, alors président socialiste de la République, dans un contexte terroriste dramatique, avait engagé un arsenal juridique d'exception afin de limiter la propagation des discours de haine, sur les réseaux sociaux en particulier. Cela avait permis de contenir la volonté d’apologie du terrorisme et d'islamisme radical chez certains fous de Dieu, propagateurs de l'endoctrinement des esprits. Malheureusement, cela n'avait pas empêché les terribles attentats du vendredi 13 novembre 2015 revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech). La question centrale aujourd'hui est donc celle de la dérive de l'utilisation de ces moyens juridiques antiterroristes au-delà du risque terroriste. Et les conséquences sur le volet pénal. Mais avant d'exiger l'abrogation de ces dispositifs, est-ce qu'il n'aurait pas été plus sage d'abord de demander une évaluation des éventuelles dérives ? Cela aurait évité à la gauche, dans son ensemble, de se retrouver pointée du doigt et mise encore une fois sur le même plan que l'extrême-droite...
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