ÉDITORIAL IVG dans la Constitution : la sénatrice Vivette Lopez à rebrousse-poil

La sénatrice Vivette Lopez au Sénat
- Capture vidéo LR SénatAprès des échanges quelque peu tendus, le Sénat a finalement adopté la proposition de loi visant à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution. La majorité sénatoriale de Droite était pourtant opposée à ce texte, mais le groupe socialiste a eu raison du vote. Au grand dam de la sénatrice gardoise Vivette Lopez.
Mercredi 1er février, la Haute assemblée examinait une nouvelle fois la proposition de loi visant à inscrire le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Après avoir massivement rejeté le texte une première fois, cette fois, le groupe Les Républicains n'a pas réussi à contenir le bloc écologiste, socialiste, communiste et Renaissance. 166 voix pour, 152 voix contre. En réalité, certains élus de Droite ont décidé d'infirmer leur choix. 16 ont finalement voté favorablement et 7 se sont abstenus, comme par exemple le sénateur gardois Laurent Burgoa. Après avoir voté contre il y a quatre mois, cette fois, il s'est abstenu pour permettre au texte de passer. Une sage décision. Tout le contraire de sa collègue gardoise Vivette Lopez qui, une nouvelle fois, fait le choix comme 118 autres sénateurs de Droite de renvoyer la question de la garantie constitutuonnelle aux calendes grecques. Quel manque de courage politique ! Rien d'étonnant. Depuis des années au Sénat, qui peut dire que Vivette Lopez a déjà pris une décision courageuse ? Tout le contraire du socialiste Denis Bouad, qui n'a pas hésité en fonction des contextes à prendre ses responsabilités. Et même jusqu'à soutenir l'exécutif macroniste chaque fois que les propositions étaient dans l'intérêt des Français. Mercredi soir donc, son groupe qui bénéficiait d'une niche parlementaire est parvenu à obtenir deux avancées majeures ! L'inscription de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Mais aussi une proposition de loi instaurant un nombre minimum de soignants par patient hospitalisé. Alors que la pandémie a mis en lumière la crise que traverse l’hôpital depuis de nombreuses années, pour l'ex-président du département du Gard, cette proposition de loi cible le manque de moyens humains au sein des hôpitaux en instaurant un ratio de patients par soignant effectif pour chaque spécialité. Il permettra ainsi de déterminer un nombre minimal d’infirmiers et d’aides-soignants. Souvent critiqué, voici la parfaite illustration de l'utilité du Sénat. À condition d'avoir sur les sièges dorés du Palais du Luxembourg des sénateurs digne de leur mandat. Suivez notre regard....
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