Ils fanfaronnaient pendant des semaines. Finalement, ils en ont eu pour leur argent. Le député Meurin et son candidat propulsé à Pont-Saint-Esprit, Emmanuel Le Pargneux se sont ramassés aux élections partielles intégrales face à la maire sortante pourtant engagée dans une trajectoire de dégagisme. Et à un candidat sans étiquette au départ. S’avouant vaincu, mais loin d’être abattu au regard de leur score, ils ont entamé une carrière d’opposants municipaux. L’affaire n’a pas duré longtemps. Six mois plus tard, on apprend que les maigres troupes de ce groupe d’extrême-droite ne sont plus copains comme cochons. Quatre des six membres ont quitté le groupe, sans démissionner de leur siège au sein du conseil, pas fou. Difficile de connaitre parfaitement les raisons de ce soudain claquement de portes. Des désaccords, semblent-ils, avec Pierre Meurin et Emmanuel Le Pargneux. Contacté, le parlementaire de la 4ᵉ circonscription se dit « très surpris ». Mais cela ne l’empêche pas d’évoquer déjà les prochaines échéances en 2026. Du côté de l’ancienne tête de liste RN, c’est la douche froide. Lui qui imaginait déjà un destin de maire dans 15 mois. Il va lui falloir reconstruire une nouvelle équipe. Et travailler sa crédibilité. Largement entamée déjà durant la campagne précédente…