ÉDITORIAL Sniffy : Julien Plantier s'engage contre cette poudre blanche légale à sniffer

Alors qu'elle vend son produit moins de 15 euros, l'entreprise a engagé des campagnes sur le réseau social préféré des adolescents, TikTok pour en faire une large promotion.
Sniffy, c'est le nom marketing d'une nouvelle poudre blanche qui s'inhale par le nez avec une paille. Dans un objectif énergisant, cette poudre est composée de caféine et de taurine. Vendue sur Internet, elle fait polémique depuis plusieurs jours. Forcément, elle ressemble à s'y méprendre à un même procédé cette fois de drogue, de la cocaïne pour être précis. Le produit est vendu en petite fiole d'un gramme, équivalent à vingt aspirations, avec une paille pour sniffer la poudre. La marque Sniffy ne semble absolument pas s'inquiéter des conséquences sur les consommateurs, jeunes ou moins jeunes. Alors qu'elle vend son produit moins de 15 euros, l'entreprise a engagé des campagnes sur le réseau social préféré des adolescents, TikTok, pour en faire une large promotion. Le succès est tel que les délais de commande sont désormais rallongés. Un véritable scandale de santé publique ? Il y a fort à parier. Car la marque vante sa poudre pour les pratiquants de sport, pour ceux qui recherchent la concentration ou mieux qui ont l'intention de faire la fête. Immédiatement, l'exécutif a fait part de sa volonté d'interdire ce produit. Le ministère de la Santé y travaille déjà. À la bonne heure. Même si l'on peut s'inquiéter des dégâts depuis plusieurs semaines, voire peut-être plusieurs mois de la mise à disposition de ce produit auprès de mineurs. Sans oublier la facilité pour les étudiants ou salariés de substituer une bonne nuit de sommeil à ces produits toxiques. Du grand n'importe quoi ! Encore plus quand on sait qu'au-delà du risque pour la santé, c'est de la banalisation du geste et du tabou d'aspirer par le nez un produit sans volonté médicale. Reste aussi à savoir si ce produit utilisé à fortes doses n'est pas sans risque. Un élu nîmois s'en inquiète et a pris immédiatement la parole sur ce sujet. Julien Plantier, le premier adjoint au maire de Nîmes, s'alarme du risque de légalisation du produit. Comme pour le protoxyde d'azote qui entraîne de nombreuses complications sur une partie de la jeunesse, le Nîmois souhaite que l'État agisse vite. "Il est urgent d’interdire la commercialisation de ces produits. Les pouvoirs publics doivent faire preuve de plus de fermeté que ce qu’ils le font vis-à-vis du protoxyde d’azote. Nous devrions être intraitables face à ces dérives pour le bien-être de tous." Pour lui, comme pour bon nombre de parents en France : "Rendre légale la banalisation de ce type de geste est totalement irresponsable d’un point de vue de la santé publique."
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