ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Arnaud Bord repart à la conquête de la 4ème circonscription
En présence de nombreuses forces politiques de l'union de la gauche et de sympathisants, Arnaud Bord a lancé officiellement sa campagne pour les élections législatives sur la quatrième circonscription du Gard à la mairie de Rousson.
C'est le début d'une campagne express pour Arnaud Bord, candidat du Nouveau Front Populaire pour la quatrième circonscription du Gard. Après un premier échec en 2022 sous la bannière NUPES face au candidat Rassemblement National Pierre Meurin, le Socialiste repart au combat.
De nombreux soutiens ont assisté à son discours à Rousson : des maires, Ghislain Chassary (Rousson), Claude Cerpedès (Saint-Martin-de-Valgalgues), Sylvain André (Cendras), Didier Cayron (Bordezac), Michel Mercier (Le Martinet), Patrick Dumas (Rochegude), et d'autres élus ou anciens élus (Patrick Malavieille, Jennifer Willens, Jean-Michel Suau, Jacky Valy).
Le premier fédéral du PS Pierre Jaumain, la conseillère départementale Carole Bergeri, le secrétaire de la 4ème circonscription Cédric Valéro, la secrétaire de la section alésiennne du PS Christiane Thomas et le maire de la commune ont accompagné leur candidat autour de la table. "Pour répondre à ceux qui ne sont pas convaincu de notre alliance, le Nouveau Front Populaire est entièrement démocratique", scande Ghislain Chassary.
Pierre Jaumain saisit l'importance de ces élections à venir : "On doit échapper au piège que certains veulent nous tendre en nous traitant d'anti-démocratique. Notre programme est de rupture contre l'ultra-libéralisme, à contrario du Rassemblement National". "L'heure est très grave, le RN est très haut dans les intentions de vote, alors que nous venons de fêter l'anniversaire du Débarquement en Normandie et l'appel du Général de Gaulle. Il ne faut pas arrêter de dire que le RN est un parti fasciste", témoigne Cédric Valéro.
Les mots d'Arnaud Bord
L'élu d'opposition à la ville d'Alès et à l'Agglo n'a pas mâché ses mots pendant son discours d'inauguration de campagne. Fustigeant le choix d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée Nationale le dimanche des élections européennes, Arnaud Bord évoque un "choix personnel" de la part du Président, et parle d'un "syndrôme de Stockholm". "On va lui envoyer un message, il a choisi son allié : le Rassemblement National. Il devait être un rempart contre lui, il en a été finalement le marche-pied".
"Que voulez-vous, une France antisociale avec Pierre Meurin comme député qui ne s'intéresse jamais aux problèmes des habitants de la circonscription ? Comment aide-t-il les agriculteurs, les écoles, les problèmes de l'eau et le pouvoir d'achat ? Après Pont-Saint-Esprit, nous avons appris qu'il allait se rediriger vers Alès", critique le candidat NFP.
"Nous avons un programme profondément humaniste, où nous nous sommes mis d'accord sur les conflits mondiaux. On est réunis derrière la paix et à la préservation de la vie sur tous les territoires. Il était nécessaire de montrer la voie aux citoyens en s'unissant. Aujourd'hui, c'est le chaos avec le RN ou l'espoir avec nous", ajoute-t-il. Aujourd'hui, l'objectif d'Arnaud Bord est de "battre les fâchos et ramener les fâchés". Mercredi 26 juin, le NFP compte se rassembler à Alès pour que les gens puissent rejoindre l'alliance des partis de gauche, le lieu sera bientôt communiqué.