Le sort de la 2ᵉ circonscription a donc été scellé dès le premier tour. Nicolas Meizonnet est élu dès ce dimanche 30 juin avec 52,22 % des voix. Un véritable plébiscite. La Vauverdoise Katy Guyot (NFP) a compris dès 19h30 que le député sortant serait réélu au premier tour, en comptant ses voix dans son propre fief, Vauvert, dans lequel elle recueille seulement 30,8 % des voix.

La deuxième circonscription gardoise, un territoire agricole et viticole qui commence en Camargue et se termine à Sommières, a donc re-donné les clefs du territoire à Nicolas Meizonnet, deux ans après son élection. Le candidat sortant a été porté par le vent du Rassemblement national, mais pas seulement. Depuis 2020, cet ingénieur en informatique de 40 ans doté d’une formation en psychologie, a su occuper le terrain sur des sujets tangibles, accourant au secours de ceux qui s’estiment « méprisés par les élites depuis toujours ».

Premier vice-président du groupe d’études Camargue à l’Assemblée nationale, il a porté la voix des manadiers au Parlement, notamment sur la question des assurances, en remettant en cause le fondement de l'article 1243 du Code civil, aux termes duquel le propriétaire d'un animal, ou celui qui s'en sert, pendant qu'il est à son usage, est responsable du dommage que l'animal a causé.

Il est le seul dans le Gard a avoir été élu dès le premier tour, et ses cinq collègues du Rassemblement National sont en ballotage favorable au deuxième tour puisque le RN est arrivé en tête dans les six circonscriptions du département. Le Gard a viré définitivement à droite.

La Graulenne Sophie Pellegrin-Ponsole (Horizons), la candidate Horizons, issue d’une famille du Grau-du-Roi, totalise 14,11% des voix, un score très honorable pour une première.

Les résultats complets