Publié il y a 2 h - Mise à jour le 28.11.2024 - Thierry Allard - 2 min  - vu 90 fois

GARD CGT : Marie Dufresne élue secrétaire générale de l’union départementale

Passage de témoin entre Bruno Rivier et Marie Dufresne à la tête de l'UD de la CGT du Gard

- Photo : Thierry Allard

Fumée blanche : à l’issue du congrès de la CGT qui s’est tenu mercredi et jeudi à Bagnols, Marie Dufresne, 41 ans, a été élue secrétaire générale de l’union départementale du syndicat. Elle succède à Bruno Rivier, qui occupait la fonction depuis 2019.

Tout juste quadragénaire, Marie Dufresne, agent des Finances publiques à Nîmes, était jusqu’ici secrétaire du syndicat départemental CGT des Finances publiques. Agent des Finances publiques depuis dix ans, elle milite dans sa section syndicale CGT depuis un peu plus de huit ans. Une évidence pour celle qui dit avoir « baigné dans le bain militant. » « C’est dans nos veines, notre ADN », dit-elle en parlant de sa famille. Dans le temps, son grand-père a été lui-même secrétaire général de l’UD de la CGT de Seine-Maritime, son département d’origine.

Son élection à la tête du syndicat qui revendique la première place dans le Gard avec environ 6 000 adhérents intervient dans un climat social qui se tend, avec l’annonce de plans sociaux chez Auchan ou Valéo. « Il y en a plus de 280 au niveau national », affirme-t-elle. Localement, c’est le plan social de l’usine Solvay, à Salindres, qui fait parler. « Nous avons choisi de cibler cette usine pour la mobilisation interprofessionnelle sur l’industrie et l’environnement du 12 décembre, nous travaillons à un grand plan pour la sauvegarde des emplois des salariés de Solvay et pour gagner la reconversion du site », affirme Marie Dufresne. Rendez-vous est donné le 12 décembre à 15 heures devant l’usine à Salindres. Globalement, la CGT gardoise compte bien « défendre les emplois menacés, nous avons appris le plan de licenciements à Royal Canin, nous allons nous mobiliser », avance-t-elle.

Les mobilisations des 3 décembre pour les retraites et du 5 décembre pour la défense des services publics vont également rythmer le début de son mandat de trois ans. Avec une ligne directrice : « interprofessionnaliser les mobilisations, c’est la force de notre syndicat. »

Pour Bruno Rivier, militant à la CGT depuis bientôt quarante ans, il est temps de lâcher la barre. « J’ai commencé à travailler à 15 ans et je vais sur mes 61 ans, je vais rester militant sur les questions de formation et de transmission, mais plus aux responsabilités », affirme-t-il.

Pourquoi Bagnols ?

Bruno Rivier donne trois raisons à l’organisation du congrès à Bagnols. La première est que les congrès tournent de ville en ville tous les trois ans. La deuxième est qu’« il y a ici un collectif de militants engagés », avance-t-il, et la troisième que « la mairie de Bagnols nous a prêté gracieusement la salle, ce qui n’est pas le cas dans toutes les communes. »

Thierry Allard

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