GARD Des centaines de personnes menacent de faire évader un professeur de médecine interné
Le professeur Jean-Bernard Fourtillan devenu une célébrité dans le monde de la médecine après son témoignage dans le film Hold-up, un documentaire qui défraie la chronique en ce moment, a été interné d'office le jeudi 10 décembre à l'hôpital psychiatrique du Mas Careiron d'Uzès.
Le professeur Jean-Bernard Fourtillan, comme d'autres experts, a participé au film Hold-up, ce qui a provoqué une polémique avec l'institut Pasteur attaquée par le mandarin à propos des vaccins. L’institut Pasteur avait annoncé qu'il déposerait plainte contre le professeur. Ce dernier a lui-même attaqué ces derniers-jours en justice pour "diffamation" un médecin du célèbre institut.
Le film Holp-up s'appuie sur un mélange de théories complotistes et voulait démontrer les mensonges des autorités sur le covid-19 et notamment la gestion des masques, la chloroquine et les vaccins, ainsi que la puissance des groupes pharmaceutiques. Un participant au film, l'ancien ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, s'est rapidement désolidarisé du documentaire en demandant de ne plus y figurer. Un film contesté depuis par la très grande majorité de la communauté scientifique et médicale.
Concernant l'affaire gardoise, on a appris ce vendredi après-midi que le professeur a été arrêté dans le Gard et placé en détention il y a quelques jours suite à un mandat d'amener délivré par un juge parisien qui le recherchait notamment pour des essais cliniques non réglementaires qu'il aurait effectué sur des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et de Parkinson. Après avoir été arrêté puis placé en détention en attendant son transfert pénitentiaire à Paris, le professeur Fourtillan a vu un psychiatre en maison d'arrêt de Nîmes qui l'a placé à l'hôpital du Mas Careiron.
Suite à cette hospitalisation en psychiatrie, des supporters du professeur Fourtillan estiment sur les réseaux sociaux que cet internement est une attaque contre ceux qui dénoncent les vaccins. Ils ont d'ailleurs, selon nos renseignements, envoyé des menaces à l'hôpital gardois qui est submergé ce vendredi d'appels, mails et messages sur les réseaux sociaux. Des pro-Fourtillan indiquent même dans certains mails qu'ils allaient "délivrer" ou "faire évader" le médecin de "la séquestration psychiatrique". Toujours selon nos renseignements, depuis hier plusieurs centaines de mails ont été reçues par la clinique de la part d'un énigmatique réseau "des robes noires". L'établissement hospitalier d'Uzès bénéficie d'une surveillance accrue de la part des autorités. Du côté de la Préfecture du Gard, elle indique qu'il s'agit d'une mesure individuelle d'hospitalisation "qui relève d'une prescription médicale et qui est donc couverte par les règles habituelles de confidentialité des informations médicales personnelles"