Objectif Gard : Que peut-on vous souhaiter pour 2025 ?

Laurent Mentec : Pour le spectacle, on espère le plus de monde possible ça sera déjà bien. Le reste on s'en occupe comme dirait l'autre. Que les gens viennent au théâtre et que les salles soient pleines, ce serait chouette.

Le clan des divorcées qui se joue le 14 février : simple coïncidence ou vraie volonté ?

Ce sont les dates de tournée mais on aime bien pour ce genre de spectacle les jouer le 14 février, surtout pour un spectacle sur les femmes et la liberté, c'est plutôt sympa. 

C'est aussi un spectacle très ancien, qui a été joué en 2004...

Tout à fait, c'est notre tournée des vingt ans. C'est un spectacle qui marche que l'on a légèrement mis au goût du jour, mais ce n'est que du bonheur. Jouer cette pièce en tant que comédien nous donne l'impression d'être le meilleur du monde.

Et quel est le secret de votre longévité sur "Le clan des divorcées" ?

Le secret, c'est un mélange du fait que la pièce doit être bien écrite mais aussi du bouche-à-oreille. Elle a trouvé son public dès le début et ça a été un tel succès qu'elle se jouait parfois sept fois par jour avec sept équipes différentes dans toute la France et même à l'étranger. C'est une très bonne surprise, je suis toujours admiratif de voir que les gens rient autant et qu'elle soit presque tout le temps pleine.

Et vous, qu'est-ce qui vous donne la force de jouer dedans depuis autant d'années ?

Je m'amuse toujours comme au premier jour quand j'ai commencé à jouer cette pièce. J'ai le rôle de Brigitte, une femme du sud-ouest qui dit plein de bêtises. Ça rit tellement que, pour nous comédiens, c'est du bonheur. À la fin quand on retire la perruque, les gens ont presque oublié que l'on était un homme (sourires).

Ce n'est pas trop dur de jouer une femme quand on est un homme ?

Il ne faut pas caricaturer le rôle de la femme, apporter un peu de douceur dans ce monde de brute comme on dit. Aussi, essayer de trouver un petit côté féminin dans le côté brut de décoffrage de Brigitte et rester naturel. C'est ça le plus difficile.

Parmi tous les supports que vous avez essayé (cinéma, télévision, théâtre...), quel est celui qui vous a le plus plu ?

C'est la scène. J'aime beaucoup le cinéma et la télévision mais la scène me permet d'avoir des retours instantanés. J'adore être à l'écoute des gens dans la salle, savoir ce qu'il se passe. Les rires viennent tout de suite aussi et quand on joue, on joue. C'est mon petit bonheur. Je ferai du théâtre tout le temps, quoi qu'il arrive. 

La pièce de théâtre "Le Clan des Divorcées" sera ensuite suivie d’un dîner Saint-Valentin pour ceux qui le souhaitent. Un combo spectacle+repas est proposé à la réservation.