Publié il y a 2 h - Mise à jour le 13.02.2025 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 29 fois

VITICULTURE Une discussion pour rappeler les besoins

Vins les Capitelles Euzet vignerons (Photo Vignerons des Capitelles)

Photo d'illustration (Photo Vignerons des Capitelles)

L’État doit prendre ses responsabilités.

Fédérant 36 signes de qualité en AOP ou IGP, le Conseil interprofessionnel des vins du Languedoc et des IGP Sud de France (CIVL) représente quelque 2 000 domaines, 150 caves coopératives et 500 maisons de négoce à travers les départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.

Le président du Conseil interprofessionnel des vins du Languedoc et des IGP Sud de France s’est entretenu avec la ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire, en visite au salon Wine Paris qui se tenait jusqu’à mercredi à Paris. Ensemble, ils ont évoqué plusieurs grands dossiers relatifs au vignoble languedocien. « L’échange a permis de rappeler les besoins et attentes de notre filière, aujourd’hui confrontée à des défis majeurs, commerciaux et climatiques notamment », rappelle Pierre Bories, président du CIVL.

Vins les Capitelles Euzet vignerons (Photo Vignerons des Capitelles)
Photo d'illustration (Photo Vignerons des Capitelles)

Concernant l’avenir des marchés, Pierre Bories a évoqué la création, à son initiative, d’un observatoire économique régional destiné à améliorer la connaissance des marchés export et par-delà l’efficacité dans la conquête de nouvelles parts de marché, un enjeu majeur pour l’avenir des vignobles du Languedoc-Roussillon. Il a profité de l’échange pour demander que l’État puisse soutenir les actions de la filière visant à trouver des relais de croissance à l’export.

Concernant la question de l’eau, Pierre Bories a rappelé que l’État avait la responsabilité d’investir rapidement dans le développement d’un réseau de distribution visant à solutionner les problèmes de pénurie auxquels le Sud de la France est confronté. Il s’agit d’un enjeu à la fois pour les habitants dont les villages ne sont plus alimentés à l’année et pour l’agriculture, dont la viticulture. La vigne a besoin en hiver d’un apport d’eau en quantité suffisante pour ne pas s’affaiblir avant de devoir gérer une situation de stress hydrique en été. 

Anthony Maurin

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