Depuis mardi, les parents d’élèves de l’école maternelle Florian du quartier de Trescol, à La Grand’Combe, se mobilisent pour sauver une classe menacée de fermeture.

L’heure des vacances est arrivée un peu plus tôt que prévu pour les écoliers de l’établissement Florian. Ce vendredi matin, impossible de pénétrer dans les classes : le portail d’entrée est barré par des containers. Les parents d’élèves, à l’initiative de ce mouvement, protestent contre la suppression d’une classe de maternelle à la rentrée prochaine. « De trois classes d’environ 17 enfants, on va passer à deux classes de presque 30 élèves ! », déplore Fatma, une maman. Une décision « incompréhensible » au vu des prévisions de la rentrée prochaine –  59 élèves selon la directrice – et dans un secteur qui est, de surcroît, classé en Réseau d’éducation prioritaire (REP).

Venu se joindre au rassemblement, le maire Patrick Malavieille, a réaffirmé son soutien aux parents : « Cette troisième classe s’impose. J’ai envoyé un mail au Dasen* pour leur donner le nombre d’inscriptions et je vais descendre à Nîmes au Conseil départemental de l’éducation nationale. » Un dossier qui lui tient particulièrement à cœur puisqu’au-delà de « la nécessité de garder cette classe », il était lui-même écolier dans cet établissement de Trescol, il y a cinquante ans. De leurs côtés, les parents comptent bien poursuivre leur mobilisation tant que le vent n’aura pas tourné en leur faveur.

*Dasen : directeurs académiques des services de l'Éducation nationale