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Dos au mur, les Crocos doivent trouver d'autres buteurs qu'Abdeldjelil
- Photo Anthony MaurinNîmes Olympique se cherche un deuxième buteur, un jeune joueur convoqué à l'USAM et les jeunes filles des quartiers populaires initiées au hand.
Nîmes Olympique
Qui d'autres ? La seule "bonne nouvelle" de la défaite de la semaine dernière à Versailles (2-1), qui a plongé Nîmes à la place de lanterne rouge de National, c'est que les Crocos ne sont plus la pire attaque de National. Avec 17 buts marqués en 21 matchs, le club devance d'un but Bourg-Péronnais, mais le NO compte un match de plus que les trois autres formations qui trouvent le moins la faille. Pas de quoi se réjouir donc. D'autant plus que les hommes d'Adil Hermach sont dépendants d'un seul homme pour marquer : Oussama Abdeldjelil. L'attaquant arrivé cet été a déjà scoré 11 fois, il représente ainsi 65 % des buts nîmois cette saison. Une ultra dépendance qui explique en partie le classement actuel et le manque d'efficacité des coéquipiers de l'attaquant qui ont trop peu souvent été décisifs. À l'image de Camara, qui n'a inscrit que deux buts et les deux sur penalty. Une absence de statistiques qui a poussé son coach à ne plus le retenir sur la feuille de match. Et pourtant c'est le deuxième meilleur buteur de l'équipe ! Preuve d'énormes difficultés éprouvées à faire trembler les filets adverses. Abdallah, parti cet hiver, Picouleau, Marcel et Mexique sont les autres buteurs avec une seule unité. Les deux derniers cités font partie des éléments offensifs, quasiment titulaire à chaque rencontre. Évidemment, cela n'est pas suffisant pour espérer se sauver. Fort de ce constat, Amara, enfin épargné par les blessures, le jeune El Hamri et la recrue hivernale Malouda, qui pourrait fêter sa première titularisation ce soir, doivent endosser le rôle de buteur. À noter qu'aucun défenseur nîmois n'a marqué depuis le début de saison, ce qui illustre la difficulté du NO à exploiter les coups de pied arrêtés. Un vaste chantier donc sur le plan offensif mais les Crocos n'ont pas de temps et devront sans doute s'en remettre à un seul homme.
USAM Nîmes Gard
Rochette appelé. Demain soir pour la 18e journée de Starligue, l'USAM Nîmes Gard reçoit Limoges. Au Parnasse, les Nîmois veulent bonifier le point du nul obtenu la semaine passée à Toulouse (25-25), et poursuivre la bonne série de six matchs consécutifs sans défaite avec quatre victoires et deux nuls. Un duel de milieu de tableau entre le 8e qui accueille son plus proche poursuivant situé un point derrière. Les Nîmois sont favoris mais doivent désormais composer avec l'absence de Yoann Gibelin. L'arrière gauche s'est blessé à la main lors du dernier match et rejoint Mohab (pied) et Luciano (cheville) à l'infirmerie. Sans oublier Sissoko toujours en phase de reprise. Pour pallier cette absence, David Degouy a fait appel au jeune Isaiah Rochette, âgé de 18 ans, qui évolue au poste de demi-centre. Il vient compléter le groupe aux côtés de Bastien Lafosse, un autre jeune joueur de la réserve qui enchaîne les feuilles de match avec l'équipe professionnelle. Match à suivre en direct commenté sur le site internet Objectif Gard !
Le groupe retenu
Pardin, Soyez, Rebichon, Vincent, Rochette, Acquevillo, Tobie, Gibernon, Lafosse, Derisbourg, Konradsson, Sanad, Peyre, Kamtchop-Baril, Poyet, Kaczor
Du hand dans les quartiers. Dans le contexte actuel, où, dans de nombreux quartiers populaires les jeunes filles sont trop souvent mises à l’écart de la pratique sportive, l’USAM, qui mène beaucoup d'actions en dehors des terrains, s’engage avec une ambition claire : changer la donne et ne pas céder à la pression sociale. Pour cela, le club a mené, durant quatre jours des vacances scolaires, une nouvelle opération dédiée au sport et à la jeunesse féminine et destinée aux jeunes filles des quartiers populaires : la Girly Cup. Une compétition 100 % féminine et à destination des quartiers populaires de Nîmes qui a pour objectif de permettre aux jeunes filles de découvrir la pratique sportive à travers le handball. "Notre but est de créer du lien tout en permettant à chacune d’elles de s’épanouir, le sport étant un formidable outil de développement personnel, de résilience et d’insertion sociale", confie le président David Tebib. L’association Générations Futures, qui œuvre au quotidien auprès des jeunes des quartiers populaires, a accompagné l'USAM dans cette initiative. La Girly Cup a également été soutenue par la ville de Nîmes qui a mis à disposition ses installations sportives, permettant d’accueillir l’ensemble des participantes dans les meilleures conditions. Cette première édition n’est qu’un début, puisque le prochain rendez-vous est déjà fixé à l’occasion des vacances scolaires de Pâques.